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2 janvier 2006 1 02 /01 /janvier /2006 19:51

Que votre amour fraternel demeure !

 

IL FAIT dangereusement froid dehors, et la température descend encore. La seule source de chaleur dans la maison est un feu qui crépite dans la cheminée. Ce feu doit continuer à brûler: des vies en dépendent. Allez-vous rester tranquillement assis à regarder les flammes mourir et le rougeoiement des braises décliner vers un gris terne et sans vie ? Bien sûr que non ! Vous allez alimenter inlassablement le foyer pour qu’il ne s’éteigne pas. D’une certaine façon, chacun de nous doit faire de même pour un “ feu ” beaucoup plus important, un feu qui brûle dans notre cœur : l’amour.

 

 

Qu’est-ce que l’amour ? Des proverbes du monde entier soulignent la valeur du véritable amour.

 

            Zoulou :          « l’amour ne choisit pas le brin d’herbe sur lequel il tombe ».

 

            Philippines    « l’amour est le sel de vie »

 

            Libanais         « L’amour ignore les défauts,  la haine les amplifie »

 

            Irlandais         « L’amour dissimule la laideur »

 

            Gallois            « L’amour est plus fort qu’un géant »

 

            Norvégiens    « ce que l’on aime est toujours beau »

 

            Anglais           « Une once d’amour vaut une livre de loi »

 

            Espagnol       « l’amour véritable dure jusqu’à la mort »

 

Mettons-nous à la place des autres

 

Si nous voulons faire grandir notre amour envers nos frères et sœurs chrétiens, nous devons tout d’abord nous mettre à leur place, partager leurs sentiments dans leurs épreuves et leurs difficultés. C’est l’encouragement que l’apôtre Pierre nous a donné en ces termes : “ Ayez tous les mêmes pensées, manifestant de la sympathie, ayant de l’affection fraternelle, étant pleins d’une tendre compassion et humbles. ” (1 Pierre 3:8). Selon son étymologie grecque, “ sympathie ” signifie “ souffrir avec ”. Un spécialiste du grec biblique a dit de ce terme : “ Il désigne l’état d’esprit avec lequel nous partageons les sentiments des autres comme si c’étaient les nôtres. ” Dans ses vieux jours, un fidèle serviteur de Dieu avait coutume de dire : “ La sympathie, c’est ta peine dans mon cœur. ”

 

 

“ Pleurez avec ceux qui pleurent ”, a encore recommandé Paul (Romains 12:15). Quand les brebis sentent que les bergers se mettent vraiment à leur place, qu’ils sont conscients de leurs limites et qu’ils compatissent à leurs difficultés, elles sont généralement plus disposées à accepter les conseils, la direction et la discipline. Elles sont heureuses de venir aux réunions, car elles savent qu’elles y trouveront du ‘ réconfort pour leur âme ’. — Matthieu 11:29.

 

Prenez sur vous mon joug et apprenez de moi, car je suis doux de caractère et humble de cœur, et vous trouverez du réconfort pour vos âmes.

 

 

Faites attention lorsque vous voulez encourager.

 

On pourrait comparer les encouragements à un Jardinier qui fait des efforts pour faire pousser ses rosiers.

 

Il en prendra soin, il les arrosera, il les touchera délicatement envoyant sur elle de temps en temps un fine bruine d’eau. Il veillera à la terre autour, il veillera à ce qu’elle ne tombe pas malade, et lorsqu’il les touchera, il ne les brusquera pas. En fait, il veillera à ce qu’elles se sentent bien, il sera à leur service.

 

Lorsque nous voulons encourager quelqu’un, on veillera à ce que ces moments soient des moments agréables pour eux et pas un tribunal. On montrera que l’on est heureux de les voir à l’église, etc... Voilà comment on peut encourager un Frère ou une sœur à progresser, en agissant délicatement avec eux comme ce Jardinier qui touche à l’environnement de la rose et non à la rose elle même.

 

Vouloir faire progresse des Frères et Sœur en les conseillant verbalement, directement en leur IMPOSANT le rythme que NOUS décidons qu’ils doivent suivre reviendrait à ce que ce Jardinier, pensant bien faire, aide le bourgeon de la rose à s’ouvrir. En agissant ainsi, la rose, certes, s’ouvrira plus vite, mais la rose sera fripée et ne deviendra jamais une belle rose épanouie.

 

Ce que nous devons plutôt faire :

 

Agissons pour nos Frères.

 

Notre amour fraternel n’a rien de théorique, d’abstrait. C’est une réalité. Aussi, réfléchissons à ce que nous pouvons faire de bon en faveur de nos frères et sœurs. Imitons Jésus, qui ne se contentait pas d’attendre que les gens viennent lui demander son aide, mais qui prenait souvent l’initiative

 

(Luc 7:12-16) Quand il arriva près de la porte de la ville, eh bien, voyez, on portait dehors un mort, le fils unique-engendré de sa mère. De plus, elle était veuve. Une foule considérable de la ville était aussi avec elle. 13 Et quand le Seigneur l’aperçut, il fut pris de pitié pour elle, et il lui dit : “ Cesse de pleurer. ” 14 Sur quoi il s’avança et toucha la civière, et les porteurs s’arrêtèrent, et il dit : “ Jeune homme, je te le dis : Lève-toi ! ” 15 Et le mort se redressa et commença à parler, et il le donna à sa mère. 16 Alors une crainte les saisit tous, et ils se mirent à glorifier Dieu, en disant : “ Un grand prophète a été suscité parmi nous ”, et : “ Dieu s’est occupé de son peuple. ”

 

 

Pensons particulièrement aux plus nécessiteux. Une personne âgée ou infirme a-t-elle besoin de visites ou d’aide pour faire ses courses ? Un ‘ orphelin de père ’ a-t-il besoin qu’on lui consacre du temps et qu’on s’intéresse à lui ? Une âme déprimée a-t-elle besoin qu’on l’écoute ou qu’on la console ? Si nous le pouvons, prenons le temps d’accomplir ces actes de bonté (Job 29:12 ; 1 Thessaloniciens 5:14 ; Jacques 1:27).

 

Par ailleurs, n’oublions pas que dans une congrégation composée d’humains imparfaits, peu de gestes de bonté sont aussi importants que le pardon, le fait de ne pas garder rancune, même quand il y a un sujet de plainte légitime (Colossiens 3:13). L’empressement à pardonner contribue à préserver la congrégation des divisions, des rancunes et des querelles, qui sont comme des couvertures humides étouffant le feu de l’amour fraternel.

 

 

Soyons déterminés à ce que ce feu vital qu’est l’amour continue de brûler dans nos cœurs. Examinons-nous sans cesse : Nous mettons-nous à la place des autres ? Leur montrons-nous que nous les apprécions ? Leur témoignons-nous de la bonté par des actes ? Tant que nous ferons tout cela, le monde aura beau devenir de plus en plus froid et de plus en plus insensible, l’amour, tel un feu, gardera au chaud notre fraternité. Oui, faisons tout pour que ‘ notre amour fraternel demeure ’, maintenant et pour toujours. — Hébreux 13:1.

 

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