“L’ÉVOLUTION est un fait.” C’est par cette confession de foi qu’un scientifique assure la communauté scientifique de son orthodoxie. À l’intention du public, on ajoute fréquemment l’affirmation péremptoire selon laquelle ‘la preuve en a été si souvent apportée qu’il n’est plus nécessaire de l’établir de nouveau’. Déclaration d’autant plus commode que les évolutionnistes n’ont jamais apporté aucune preuve. Malgré cela, depuis des années on ne cesse de rabâcher cette formule comme on le ferait d’un mantra: “L’évolution est un fait.”
En avril 1989, voici ce qu’on a pu lire dans un magazine littéraire (The New York Times Book Review) sous la plume du biologiste Richard Dawkins: “Nous voulons parler du fait de l’évolution, un fait pour lequel nous disposons de preuves irréfutables dont on ne peut raisonnablement douter.” L’auteur ajoutait qu’étudier la création “en cours de sciences naturelles est à peu près aussi sensé que de passer la moitié des cours d’astronomie à dire que la terre est plate. Comme l’a suggéré quelqu’un, autant consacrer la moitié des cours d’éducation sexuelle à parler de la théorie des cigognes. Quand on rencontre une personne qui déclare ne pas croire à l’évolution, on peut affirmer sans crainte de se tromper qu’on a affaire à un individu ignorant, stupide ou débile (ou malfaisant, mais je préfère ne pas envisager cette hypothèse)”.
Le numéro de janvier 1987 de la revue scientifique Discover présentait un essai de Stephen Gould sur l’évolution. Manifestement décidé à faire donner la grosse artillerie, l’auteur y proclamait 12 fois en cinq pages que l’évolution est un fait. Voici quelques extraits de son article:
Par son œuvre, affirme-t-il, Darwin a “établi le fait de l’évolution”. “L’évolution est un fait tout aussi sûrement établi que n’importe quelle autre vérité scientifique (aussi certain que la révolution de la terre autour du soleil).” À la mort de Darwin, “la majorité des esprits réfléchis en sont venus à accepter l’évolution comme un fait”. M. Gould parle d’un “fait certain” et du “fait de la transmutation”. “L’évolution est également un fait naturel.” “L’évolution est établie aussi sûrement que n’importe quel autre fait scientifique.” “Notre confiance dans le fait de l’évolution repose sur de nombreuses données.” Il évoque l’adhésion des biologistes “au fait de l’évolution”. “Les théologiens ne sont pas troublés par le fait de l’évolution.” “Je connais des centaines de scientifiques qui croient au fait de l’évolution.”
Il écrit également: “Je ne voudrais pas passer pour un doctrinaire s’égosillant à rameuter ses troupes, mais les biologistes sont parvenus à un consensus (...) sur le fait de l’évolution.” Toutefois, peut-on dire que ses propos ne sont pas ceux d’“un doctrinaire s’égosillant à rameuter ses troupes”?
Balayant cette belle assurance sur le caractère incontestable de l’évolution, Michael Denton, spécialiste en biologie moléculaire, déclare sans ambages: “De telles assertions sont tout simplement absurdes.” Plus qu’absurdes. Frauduleuses. Elles sont trompeuses et dénaturent les faits. Elles pervertissent la vérité dans le but d’inciter les gens à abandonner quelque chose de valeur. La presse écrite, la radio, la télévision, les émissions sur la nature ou sur la science, les manuels scolaires dès les premières années de primaire sont autant de moyens employés pour seriner la litanie de l’irréfutabilité de l’évolution aux oreilles du public. Toutefois, le New York Times a révélé qu’une commission pédagogique de Californie a donné des consignes en faveur de manuels de science qui semblent ne plus autant présenter l’évolution comme un fait. — 10 novembre 1989.
Les tactiques utilisées rappellent celles des prêtres en chef et des Pharisiens du temps de Jésus. Quand les préposés qu’on avait envoyés arrêter Jésus revinrent sans lui, les Pharisiens leur demandèrent: “‘Pourquoi ne l’avez-vous pas amené?’ Les préposés répondirent: ‘Aucun autre homme n’a jamais parlé ainsi.’ Sur quoi, les Pharisiens répondirent: ‘Est-ce que, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer? Est-ce qu’un des chefs ou des Pharisiens a foi en lui? Mais cette foule qui ne connaît pas la Loi , ce sont des maudits.’” (Jean 7:45-49). Démonstration typique d’autorité abusive: ‘Personne d’important ou d’instruit n’accepte Jésus comme le Messie. C’est bon pour ces maudits imbéciles.’
Aujourd’hui, les évolutionnistes ne s’y prennent pas autrement que les Pharisiens: ‘Faites-nous confiance, disent-ils. Tous les grands scientifiques, tous les gens intelligents croient à l’évolution. Seuls les ignorants et les gens sans instruction refusent d’y croire.’ Succombant à cette forme d’intimidation et de pression psychologique, les masses se rallient au camp évolutionniste. Comme elles ignorent tout des faiblesses, des lacunes, des spéculations boiteuses et des impossibilités de la théorie de l’évolution — telle que l’apparition de la vie à partir d’éléments chimiques inanimés —, elles se laissent gagner à la cause évolutionniste à force d’entendre ses partisans en marteler les principes. La théorie est érigée en dogme, ses prédicateurs tombent dans l’arrogance, et les dissidents se voient rabaissés avec mépris. La stratégie est bonne. Elle a fait merveille au temps de Jésus; elle n’est pas moins efficace aujourd’hui.
Cette formule de quatre mots, ‘L’évolution est un fait’, est brève, simple, et répétée avec insistance (jusqu’à 12 fois dans un court essai). Tout contribue donc à en faire un moyen de propagande efficace, le phénomène de répétition l’élevant ensuite au rang de slogan. Or, pour peu qu’on l’entende partout, un slogan prend vite possession des esprits et se retrouve sur toutes les lèvres sans guère avoir été analysé objectivement ni soumis à un examen critique. Une fois une théorie élevée au rang de slogan par la communauté, il devient inutile de s’efforcer d’en établir la validité, et quiconque la met en doute est regardé avec mépris. Tout dissident qui prétend présenter une critique rationnelle de la validité du slogan devient particulièrement irritant, et il essuie alors la seule riposte possible: la moquerie.
Les évolutionnistes qui mentent effrontément en clamant que ‘l’évolution est un fait’ s’inspirent également des méthodes de Hitler, qui a écrit à propos de la masse qu’il manipulait: “Dans la simplicité primitive de ses sentiments, [elle] sera (...) plus facilement victime d’un grand mensonge que d’un petit. Elle ne commet elle-même, en général, que de petits mensonges, tandis qu’elle aurait trop de honte à en commettre de grands.” Un dicton populaire déclare: “Si tu dis un mensonge suffisamment gros, et le répètes souvent, beaucoup finiront par le croire.” Celui des évolutionnistes est manifestement assez gros, et il est assurément répété assez fréquemment pour que des millions de personnes y croient.
Ce mensonge constitue également une fraude, car c’est “un acte visant à tromper ou à dénaturer”, une “perversion volontaire de la vérité dans le but d’inciter autrui à abandonner quelque chose de valeur”. En enseignant que les ancêtres de l’homme sont des animaux — micro-organismes au début de la chaîne et créature simiesque à la fin —, les évolutionnistes ont “échangé la vérité de Dieu contre le mensonge”. Ce faisant, ils incitent quantité de personnes à abandonner quelque chose de grand prix: la foi en un Dieu qui serait leur Créateur. — Romains 1:25.
Cette fraude fait beaucoup de mal. Ne se sentant plus tenus de respecter les lois du Créateur, les victimes de cette fraude établissent les leurs: ‘Oublie la notion du bien et du mal; satisfais tous tes désirs; fais ce que tu veux; n’écoute pas ta conscience.’ De cette attitude découlent l’effondrement des valeurs morales et l’abandon de toute retenue. Rejetant leur Créateur et les vraies valeurs prônées par la Bible , ceux qui adoptent cette philosophie perdent toute spiritualité et finissent par devenir “comme des animaux dépourvus de raison qui, de leur nature, sont nés pour être pris et détruits”. — 2 Pierre 2:12.
LES FOSSILES – PREUVES DE L’EVOLUTION DE L’HOMME?
Fraude scientifique en faveur des évolutionnistes
Depuis des années, Tomás Serrano était persuadé que le sol de sa petite exploitation andalouse recelait quelque chose d’insolite. Plus d’une fois, en labourant, le vieux fermier à la peau tannée par les intempéries avait mis au jour des ossements et des dents qui n’appartenaient manifestement pas aux animaux d’élevage de la région. Mais ses découvertes n’intéressaient personne au village. Jusqu’en 1980.
Cette année-là, une équipe de paléontologues est arrivée pour effectuer des fouilles. Très vite, elle a trouvé une véritable mine de fossiles: des ossements d’ours, d’éléphants, d’hippopotames et d’autres animaux disséminés sur une petite superficie correspondant apparemment à un marais asséché. Ce n’est toutefois qu’en 1983 que ce site exceptionnel a eu soudain les honneurs de la presse internationale.
On venait de découvrir un petit mais curieux morceau de crâne, qui fut présenté comme “le plus vieux fossile humain jamais découvert en Europe et en Asie”. Ayant calculé qu’il était vieux de 900 000 à 1,6 million d’années, certains scientifiques le voyaient déjà déclencher “une révolution dans l’étude de l’espèce humaine”.
Le fossile qui avait soulevé cet enthousiasme fut baptisé “homme d’Orce”, d’après le nom du village de la province de Grenade où il avait été mis au jour.
L’“homme d’Orce” présenté à la presse
Le 11 juin 1983, le fossile fut présenté au public espagnol. D’éminents spécialistes espagnols, français et britanniques l’avaient déjà authentifié, et la reconnaissance politique suivit de près. “L’Espagne, et plus particulièrement Grenade, est désormais à la pointe de l’antiquité [humaine] sur le macrocontinent eurasien”, écrivait, dithyrambique, un mensuel espagnol.
À quoi ressemblait exactement l’“homme d’Orce”? Les scientifiques le disaient venu d’Afrique depuis peu. Selon eux, le crâne en question était celui d’un adolescent de 1,50 mètre, âgé d’environ 17 ans. Il vivait probablement de chasse et de cueillette et n’avait peut-être pas encore appris à domestiquer le feu. Il possédait vraisemblablement un rudiment de langage et de religion. Il se nourrissait de fruits, de céréales, de baies et d’insectes, ainsi que, de temps à autre, de restes d’animaux tués par les hyènes.
Marche arrière
Le 12 mai 1984, deux semaines seulement avant un séminaire international consacré au sujet, l’origine du fossile fut sérieusement remise en question. Après avoir soigneusement nettoyé l’intérieur du crâne des dépôts calcaires qui s’y trouvaient, les paléontologues venaient en effet de constater l’existence d’une “crête” déconcertante. Les crânes humains ne possèdent pas de telles crêtes. Le séminaire fut ajourné.
“Le crâne de l’‘homme d’Orce’ est probablement celui d’un âne”, titra le quotidien madrilène El País. Finalement, en 1987, un article rédigé par Jordi Augustí et Salvador Moyà, deux des paléontologues à l’origine de la découverte, montra que l’analyse aux rayons X avait confirmé que le fossile était bien celui d’un équidé.
Pourquoi ont-ils été trompés?
Ce fiasco a plusieurs raisons, qui, toutes, sont étrangères à la méthode scientifique. La découverte spectaculaire d’ancêtres de l’homme reste rarement très longtemps du domaine exclusif de la science. En l’occurrence, les hommes politiques furent prompts à s’emparer de l’affaire, et la ferveur nationaliste vint éclipser la rigueur scientifique.
Un conseiller culturel de la région déclara que l’Andalousie pouvait être fière d’“être le site d’une découverte aussi exceptionnelle”. Des doutes ayant été émis dans certains milieux, les autorités andalouses réaffirmèrent avec force que “le fossile était authentique”.
Si un ossement aussi insignifiant (moins de huit centimètres de diamètre) a pu acquérir une telle notoriété, c’est en partie parce que l’évolution de l’homme ne repose sur aucun fondement solide. En dépit de la petite taille du fossile, l’“homme d’Orce” a été présenté comme “la plus importante découverte paléontologique de ces dernières années, et [comme] le chaînon manquant entre l’Africain typique (Homo habilis) et le plus vieil homme du continent eurasien (Homo erectus)”. Quant aux détails sur l’apparence et le mode de vie de l’“homme d’Orce”, ils étaient le fruit d’une imagination fertile au service d’une hypothèse pseudo-scientifique.
Un an environ avant la découverte, le responsable de l’équipe scientifique, Josep Gibert, avait déclaré que la région réservait certainement des surprises. “Il s’agit de l’une des plus importantes concentrations du quaternaire inférieur en Europe”, affirmait-il. Même après la révélation de la véritable identité du fossile, il n’en démordait pas: “La communauté scientifique internationale croit fermement que, tôt ou tard, on trouvera dans la zone de Guadix-Baza [site de la découverte] un fossile humain vieux de plus d’un million d’années, et ce sera assurément une découverte extraordinaire.” Voilà qui s’appelle prendre ses désirs pour des réalités.
“La science a pour objet la découverte de la vérité”
La controverse autour de l’“homme d’Orce” illustre bien la difficulté que la paléontologie éprouve à fournir les preuves de la prétendue évolution de l’homme. Après des décennies de fouilles, aucun fossile authentique des supposés ancêtres simiens de l’homme n’a été exhumé. Bien que l’idée déplaise à certains scientifiques, se pourrait-il qu’il faille conclure de cette absence d’éléments déterminants que l’homme n’est pas le produit de l’évolution?
Un observateur impartial serait en droit de se demander si d’autres “hommes-singes” célèbres ne sont pas aussi suspects que l’“homme d’Orce”. Comme l’Histoire l’a amplement démontré, la science peut mener à la vérité, mais les scientifiques ne sont nullement à l’abri de l’erreur. Notamment quand des préjugés politiques, philosophiques et personnels interfèrent... et que l’on cherche à expliquer tant avec si peu.
Y a-t-il d’autres supercheries ?
Certains savants, désireux de trouver la preuve que les “hommes-singes” ont bien existé, ont même été trompés. Citons, par exemple, l’affaire de l’homme de Piltdown, en 1912. Pendant environ 40 ans, il a été accepté comme authentique par presque toute la communauté évolutionniste. Finalement, en 1953, on a découvert la supercherie quand des techniques modernes ont permis d’établir qu’il s’agissait d’os de singe et d’humain qui avaient été assemblés et vieillis artificiellement. Une autre fois, on dessina et présenta à la presse un “chaînon manquant” aux traits simiesques. On reconnut plus tard que la “preuve” était en tout et pour tout une dent ayant appartenu à une espèce de cochon aujourd’hui disparue.
Preuves irréfutables ?
Qu’en est-il des fossiles irréfutables ? Prenons l’exemple de ce qui est considéré comme étant l’un des plus irréfutable des fossiles ou chaînon entre l’homme et le singe « Lucy ». Voici ce que dit Jastrow, un éminent astronome à son sujet: “Le cerveau n’était pas très grand en taille absolue; il ne faisait que le tiers du cerveau humain.” (Au-delà du cerveau, Robert Jastrow, p. 119). À l’évidence, il s’agit là aussi tout bonnement d’un “singe”. Le New Scientist déclara en fait que “Lucy” avait un cerveau “très comparable à celui d’un chimpanzé” (New Scientist, “Trees Have Made Man Upright”, Jeremy Cherfas, 20 janvier 1983, p. 172).
Si l’on découvrait aujourd’hui quelque australopithèque vivant, on le mettrait dans un zoo avec d’autres grands singes. Personne ne le qualifierait d’“homme-singe”.
Evolution partielle ?
Du point de vue de l’évolution, le fossé évident qui sépare l’homme des singes est surprenant. En effet, selon cette théorie, plus les animaux gravissaient l’échelle de l’évolution, plus ils devenaient aptes à survivre. Si tel est le cas, pourquoi la famille des singes “inférieurs” est-elle toujours bien représentée, alors qu’on ne trouve aucun spécimen des prétendues formes intermédiaires, lesquelles étaient théoriquement plus évoluées? Il existe aujourd’hui des chimpanzés, des gorilles et des orangs-outans, mais pas d’“hommes-singes”. Est-il logique que tous les “chaînons”, plus récents et censément plus évolués, entre les créatures simiesques et l’homme moderne aient disparu et que les singes “inférieurs”, eux, aient survécu?
LES PREUVES VISIBLES D’UN CREATEUR
La fraude scientifique — La plus condamnable des fraudes
Les évolutionnistes disent: ‘L’évolution est un fait; Dieu est un mythe.’ Ils ne peuvent prouver aucune de ces deux affirmations, mais les préjugés se passent de preuves.
PROPRIÉTÉ PRIVÉE. Défense d’entrer. Cela s’adresse à toi, Dieu! Les évolutionnistes font de la biologie une chasse gardée, dont ils écartent Dieu. ‘Tous les scientifiques compétents croient à l’évolution’, disent-ils. Autrement dit, ‘les scientifiques qui n’y croient pas sont incompétents; ils n’ont pas notre compétence’. Quant à Dieu, il n’a pas, selon eux, sa place dans le raisonnement scientifique. D’ailleurs, on est même incapable de prouver son existence.
C’est là, dans ce méprisant rejet de Dieu, que se situe la plus condamnable des fraudes.
À la page 188 de leur livre, La nouvelle biologie (angl.), Robert Augros et George Stanciu rapportent des déclarations de quelques scientifiques de premier plan qui rejettent l’idée de Dieu: “Il est largement admis que Darwin a débarrassé une fois pour toutes la biologie du besoin d’une intervention divine. Selon Eldredge, Darwin ‘nous a appris que l’histoire de la vie peut s’expliquer en termes purement naturalistes, sans qu’il soit nécessaire de faire intervenir le surnaturel ou le divin’. Julian Huxley disait que, ‘grâce au darwinisme, toute allusion à un Dieu créateur des organismes a disparu des débats rationnels’. François Jacob a écrit: ‘Darwin a infirmé l’idée selon laquelle chaque espèce aurait été conçue séparément par un Créateur.’ Enfin, à propos de l’origine du premier organisme, Simpson écrit qu’‘absolument rien ne nous permet de postuler qu’il y a eu miracle, pas plus qu’il n’est besoin de donner une explication autre que matérialiste à l’apparition des processus nouveaux de la reproduction et de la mutation’.”
‘N’exclut-on pas ainsi l’idée qu’un Créateur intelligent soit à l’origine de la vie sur terre?’ vous demanderez-vous peut-être. Et les évolutionnistes de répondre: ‘Pas besoin de Créateur; le hasard a tout fait. Le hasard aveugle, voilà l’architecte de l’univers. Nous l’appelons sélection naturelle.’
Pourtant, plus nous progressons en connaissance, plus l’existence d’une direction se confirme. La somme d’intelligence et de sagesse est stupéfiante. N’est-ce pas beaucoup attendre d’un hasard aveugle, irréfléchi, inintelligent? Des centaines de mécanismes naturels — que les inventeurs humains ont souvent copiés — témoignent d’une sagesse créatrice. Considérez les quelques exemples suivants:
Le tracé aérodynamique des ailes des oiseaux a précédé de plusieurs milliers d’années celui de l’aile d’avion, qui lui reste de toute façon inférieur. Le nautile et la seiche disposent d’une coquille compartimentée qui leur permet de flotter à n’importe quelle profondeur beaucoup plus efficacement que les sous-marins modernes. La pieuvre et le calmar sont les maîtres de la propulsion par réaction. La chauve-souris et le dauphin possèdent respectivement un radar et un sonar hautement performants. Certaines espèces de reptiles et d’oiseaux de mer ont leur propre “usine de dessalement”, grâce à quoi ils peuvent boire de l’eau de mer. Des bactéries disposent pour se déplacer d’un moteur rotatif dont elles peuvent même inverser le mouvement.
Les termites, grâce à une conception ingénieuse de leur demeure et à une utilisation de l’eau non moins efficace, disposent d’un nid climatisé. Des insectes, des plantes microscopiques, des poissons et des arbres ont leur propre “antigel”. Des serpents, des moustiques et des oiseaux (le talégalle d’Australie et le leipoa ocellé) sont capables de déceler des changements de température de l’ordre de quelques centièmes de degrés grâce à leur thermomètre interne. Les frelons et les guêpes fabriquent du papier. Des spongiaires, des champignons, des bactéries, des vers, des insectes et des poissons produisent de la lumière froide, souvent colorée. De nombreux oiseaux migrateurs semblent avoir des boussoles, des cartes et des horloges biologiques dans la tête. Des coléoptères et des araignées d’eau utilisent des équipements et des cloches de plongée.
Seule une intelligence bien supérieure à celle de l’homme peut être à l’origine de ces mécanismes et de cette sagesse instinctive (Proverbes 30:24). Toutefois, certains des exemples les plus étonnants nous viennent du monde de l’infiniment petit, là où précisément les évolutionnistes espéraient découvrir la forme de vie élémentaire à partir de laquelle se serait réalisée l’évolution vers les organismes complexes — l’être humain y compris. Élémentaire? On en est loin!
Dans son livre Évolution: Une théorie en crise, Michael Denton, spécialiste en biologie moléculaire, écrit à la page 258: “La biologie moléculaire a montré que même les plus simples des systèmes vivants, les cellules bactériennes, sont d’une extrême complexité. Malgré sa taille incroyablement minuscule, son poids inférieur à [un milliardième de gramme], la plus petite des bactéries est en effet une véritable usine miniature dotée d’une puissante machinerie moléculaire, riche de milliers de pièces magnifiquement conçues; ce système — composé d’une centaine de milliards d’atomes — est beaucoup plus complexe que n’importe quelle machine fabriquée par l’homme et absolument sans équivalent dans le monde inorganique.
Attribuer une intelligence aussi incomparable au hasard aveugle et stupide relève d’une extraordinaire naïveté et d’une foi semblable à celle des dévots du paganisme qui vivaient au temps du prophète Ésaïe. “Mais vous êtes ceux qui quittent Jéhovah, leur fut-il dit, ceux qui oublient ma montagne sainte, ceux qui dressent une table pour le dieu de la Chance et ceux qui remplissent jusqu’au bord le vin mélangé pour le dieu du Destin.” (Ésaïe 65:11). Les évolutionnistes pensent qu’une succession de millions d’événements “chanceux” séparent la matière inorganique de l’homme, mais ils ne sont même pas parvenus à atteindre le premier barreau de leur échelle évolutive. Leur “dieu de la Chance ” est bien peu fiable.
Rationnel et scientifique ?
Les protéines indispensables à la vie se composent de molécules très complexes. Quelle était la probabilité d’apparition d’une seule de ces molécules par hasard dans une soupe organique? Des évolutionnistes reconnaissent qu’il y avait une chance sur 10113 (1 suivi de 113 zéros). Or, pour les mathématiciens, un événement qui n’a qu’une chance sur 1050 de se produire est en fait une impossibilité. On peut se rendre compte à quel point cela était improbable quand on considère que le nombre 10113 est plus important que le nombre total de tous les atomes de l’univers, selon les estimations des savants!
Certaines protéines servent de matériaux de construction, d’autres d’enzymes, lesquels accélèrent les réactions chimiques à l’intérieur des cellules. Sans ces enzymes, la cellule mourrait. Mais pour maintenir celle-ci en activité, il faut que 2 000 protéines, et non pas quelques-unes seulement, servent d’enzymes. Quelles chances y avait-il d’obtenir toutes ces protéines par hasard? Une sur 1040000! “Une probabilité terriblement faible qu’on ne pourrait envisager, dit l’astronome Fred Hoyle, même si l’univers tout entier était une soupe organique.” Et il ajoute: “À moins que, par ses préjugés nés de ses croyances sociales ou de sa formation scientifique, on soit persuadé que la vie est née [spontanément] sur la terre, ce simple calcul écarte complètement cette idée.”
Cependant, la probabilité d’un tel phénomène est beaucoup plus faible encore que ne le laisse entendre ce chiffre déjà ‘terriblement petit’. En effet, la cellule doit être entourée d’une membrane. Or cette membrane, constituée de protéines, de glucides et de lipides, est extrêmement complexe. Voici d’ailleurs ce qu’écrit à ce sujet l’évolutionniste Leslie Orgel: “Les membranes cellulaires comportent aujourd’hui des canaux et des pompes qui règlent très précisément l’introduction et le rejet d’éléments nutritifs, des déchets, des ions métalliques, etc. Ces canaux aux fonctions hautement spécifiques ont besoin de protéines très particulières, des molécules qui ne pouvaient exister au tout début de l’évolution de la vie.
Des hommes de science de grande renommée ont du mal à croire au hasard. À leurs yeux, le monde physique reflète l’intelligence. Robert Millikan, prix Nobel de physique et partisan de l’évolution, a fait cette remarque lors d’une réunion de l’Association américaine de physique: “Il existe une divinité qui nous a conçus dans un dessein (...). Une philosophie purement matérialiste est, à mes yeux, le comble de l’inintelligence. De tout temps, les observations faites par les hommes réfléchis ont suscité en eux un sentiment de profond respect.” Au cours de son exposé, ce physicien cita les propos d’Albert Einstein, dans lesquels celui-ci avouait “s’appliquer humblement à comprendre ne serait-ce qu’une infinitésimale partie de l’intelligence manifeste dans la nature”.
T. N. Tahmisian, physiologiste rattaché à la Commission américaine de l’énergie atomique, a dit : “Les hommes de science qui enseignent que l’évolution est un fait scientifique sont des aigrefins consommés, et l’histoire qu’ils racontent est peut-être la plus grande supercherie jamais inventée. Il n’y a pas un iota de fait dans l’explication qu’ils nous donnent de l’évolution.” Il a qualifié cette théorie de “fatras embrouillé de devinettes et de jongleries de chiffres”. Un autre savant, J. W. Klotz, chef de la section des sciences d’une université, a affirmé en 1965 que “la croyance à l’évolution exige toujours beaucoup de foi”.
De nombreux autres hommes de science de grande renommée ont du mal à croire au hasard. À leurs yeux, le monde physique reflète l’intelligence. Robert Millikan, prix Nobel de physique et partisan de l’évolution, a fait cette remarque lors d’une réunion de l’Association américaine de physique: “Il existe une divinité qui nous a conçus dans un dessein (...). Une philosophie purement matérialiste est, à mes yeux, le comble de l’inintelligence. De tout temps, les observations faites par les hommes réfléchis ont suscité en eux un sentiment de profond respect.” Au cours de son exposé, ce physicien cita les propos d’Albert Einstein, dans lesquels celui-ci avouait “s’appliquer humblement à comprendre ne serait-ce qu’une infinitésimale partie de l’intelligence manifeste dans la nature”.
Que toute création suppose l’existence d’un créateur, cela fut illustré d’une façon très originale par le savant anglais sir Isaac Newton. Celui-ci avait fait fabriquer par un mécanicien habile une reproduction en miniature du système solaire, avec les planètes représentées par des billes qu’une manivelle faisait tourner grâce à un système compliqué d’engrenages et de courroies. Newton reçut la visite d’un de ses amis, un savant qui ne croyait pas en Dieu. Leur conversation est relatée en ces termes :
“Un jour que Newton lisait dans son cabinet de travail, la reproduction étant à côté de lui sur une table, son ami incroyant entra dans la pièce. Homme de science, il reconnut immédiatement le système solaire et s’en approcha pour tourner lentement la manivelle. Avec une admiration évidente, il regardait évoluer les corps célestes sur leurs orbites, tous à leurs vitesses respectives. S’éloignant un peu, il s’exclama : ‘Quel mécanisme superbe ! Qui l’a fabriqué ?’ Sans lever les yeux de son livre, Newton répondit : ‘Personne !’
“Se tournant vers lui, l’athée lui dit : ‘Sans doute n’as-tu pas compris ma question. Je te demandais : Qui a fabriqué cet appareil ?’ Cette fois, Newton leva les yeux et assura son ami avec le plus grand sérieux que personne ne l’avait fait, mais que c’était par le plus pur hasard que les divers éléments du mécanisme tant admiré s’étaient rassemblés de la sorte. L’athée étonné répliqua avec une certaine vivacité : ‘Tu dois me prendre pour un sot ! Naturellement quelqu’un a fabriqué ce mécanisme, un génie d’ailleurs, et je voudrais connaître son nom.’
“Newton déposa son livre, se leva et mit sa main sur l’épaule de son ami. ‘Ce mécanisme, dit-il, n’est qu’une faible imitation d’un système bien plus merveilleux dont tu connais les lois. Je suis incapable de te convaincre que ce jouet n’a pas eu de créateur, et pourtant, tu prétends croire que l’original grandiose, que le mécanicien n’a fait que copier, a pris naissance, sans l’intervention d’un créateur. Explique-moi, je te prie, par quel raisonnement tu es arrivé à pareille conclusion.’”
Newton parvint à convaincre son ami que toute création suppose un créateur. Il nous suffit de regarder autour de nous pour aboutir à la même conclusion. Assis dans votre fauteuil, posez-vous ces questions : De tout ce qui m’entoure, combien de choses sont le produit de l’évolution, et combien sont l’œuvre d’un créateur intelligent ? Mon bureau est-il l’aboutissement d’une évolution, ou l’ouvrage d’un fabricant ? Qu’en est-il de ma lampe, de mon lit, de mes chaises, de l’appareil de chauffage, de la table, du tapis, des murs, voire même de tout l’édifice où je me trouve ? Toutes ces choses ont été créées. Vous êtes vous-même issu de votre mère et de votre père. Par quel raisonnement peut-on donc prétendre que des organismes vivants, infiniment plus complexes que ces objets inanimés, ne sont pas le fait d’un créateur ?
La conclusion logique qui s’impose, compte tenu de tous les faits, est celle qu’a tirée un chimiste expérimentateur, qui a écrit :
“Les processus organiques et biochimiques qui sont à l’œuvre dans l’organisme animal sont tellement complexes qu’il n’est pas étonnant qu’interviennent de temps à autre des troubles fonctionnels ou des maladies. Il est plutôt surprenant qu’un mécanisme aussi complexe puisse fonctionner correctement. Tout cela suppose l’existence d’un inventeur et d’un soutien d’une intelligence infinie. (...) Le mécanisme le plus simple fabriqué par l’homme a obligatoirement un inventeur, un créateur. Je n’arrive pas à concevoir que l’on puisse penser qu’un mécanisme dix mille fois plus complexe ait pu s’inventer et se construire par ses propres moyens.”
Finissons de manière plus légère et poétique. Dans le livre De l’autre côté du miroir, Alice, incrédule devant la logique contradictoire de la Reine blanche, ne peut s’empêcher de rire. “Inutile d’essayer, dit-elle; on ne saurait absolument pas croire à l’impossible.” Et la Reine de répondre: “Je prétends que vous ne vous y êtes pas suffisamment exercée. Lorsque j’avais votre âge, je m’y appliquais régulièrement une demi-heure par jour. Eh bien, il m’est arrivé, avant d’avoir pris le petit déjeuner, de croire jusqu’à six choses impossibles.”
Les évolutionnistes sont les Reines blanches modernes. Ils s’exercent sans relâche à croire à des choses impossibles. Après tout, est-il si difficile de croire qu’il peut exister une intelligence hautement supérieure à l’Homme ? L’orgueil de l’homme en a empêché plus d’un de croire qu’il y a quelqu’un de supérieur à son couvre chef.