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8 avril 2020 3 08 /04 /avril /2020 18:00

Comment savoir si la Bible mérite votre confiance ? Illustrons : Si un ami vous a invariablement dit la vérité pendant des années, vous le jugez probablement digne de confiance. À l’image d’un ami digne de confiance, la Bible dit-​elle invariablement la vérité ? Voici quelques exemples.

Fiable sur le plan historique
 

De nombreuses découvertes archéologiques faites au fil des années confirment l’existence de peuples et de lieux que mentionne la Bible et confirment l’exactitude d’évènements qu’elle relate. Examinons juste un détail relaté par le rédacteur biblique Néhémie, qui a vécu au 5siècle avant notre ère. Il dit que des Tyriens (des Phéniciens originaires de Tyr) qui habitaient à Jérusalem « apportaient du poisson et toutes sortes de marchandises » (Néhémie 13:16).

Dispose-​t-​on de données confirmant les paroles de ce verset ? Oui. En Israël, des archéologues ont découvert des marchandises d’origine phénicienne, ce qui laisse supposer que les deux nations entretenaient des relations commerciales. De plus, des restes de poissons de Méditerranée ont été mis au jour à Jérusalem. Les archéologues pensent que ces poissons étaient apportés par des marchands depuis une côte située à une bonne distance. Après une analyse de ces données, un bibliste conclut : « La déclaration de Néhémie 13:16 selon laquelle les Tyriens vendaient du poisson à Jérusalem est tout à fait plausible*. »

Fiable sur le plan scientifique
 

La Bible est avant tout un livre religieux et historique. Pourtant, quand elle donne des informations d’ordre scientifique, elle est en parfait accord avec la science. Prenons juste un exemple.

Il y a environ 3 500 ans, la Bible a affirmé que la Terre est suspendue « sur rien » (Job 26:7). Cet enseignement était en total désaccord avec les mythes de l’époque décrivant la Terre comme flottant sur l’eau ou reposant sur une tortue géante. Plus de 1 100 ans après la rédaction du livre de Job, on ne croyait toujours pas que la Terre pouvait simplement être suspendue dans les airs ; elle reposait forcément sur quelque chose. Cela ne fait que 300 ans (c’était en 1687) qu’Isaac Newton a publié ses travaux sur la gravitation permettant de comprendre que la Terre est maintenue en orbite par une force invisible. Cette découverte scientifique majeure a confirmé ce que la Bible avait dit plus de 3 000 ans auparavant !

Fiable sur le plan prophétique
 

Les nombreuses prophéties bibliques sont-​elles exactes ? Citons juste un exemple : la prophétie d’Isaïe sur la chute de Babylone.

La prophétie : Au 8siècle avant notre ère, le rédacteur biblique Isaïe a déclaré que Babylone, qui ne deviendrait que plus tard la capitale d’un puissant empire, serait renversée et finirait par ne plus être habitée (Isaïe 13:17-20). Isaïe a même donné le nom de l’homme qui dirigerait les opérations : Cyrus. Il a également révélé la stratégie de Cyrus en disant que les cours d’eau seraient ‘asséchés’. Enfin, il a annoncé que les portes de la ville seraient laissées ouvertes (Isaïe 44:27–45:1).

L’accomplissement : Deux siècles après la prophétie d’Isaïe, un roi de Perse a attaqué Babylone. Comment s’appelait-​il ? Cyrus. Babylone étant puissamment fortifiée, Cyrus a décidé de tirer parti du fleuve Euphrate, qui traversait la ville. Ses hommes ont creusé un canal en amont pour en dévier les eaux vers une zone marécageuse. Ainsi, le niveau du fleuve, qui longeait les murailles de la ville, a suffisamment baissé pour que les soldats de Cyrus puissent s’y engager, de l’eau à peine jusqu’aux cuisses. Et, chose incroyable, les Babyloniens n’avaient pas fermé les portes donnant sur le fleuve ! L’armée de Cyrus est entrée dans Babylone par les portes laissées ouvertes et l’a conquise !

Mais il reste un aspect de la prophétie : Babylone est-​elle devenue inhabitée ? Elle a encore compté des habitants pendant quelques siècles. Mais aujourd’hui, ses ruines, situées non loin de Bagdad (Irak), attestent que la prophétie s’est entièrement accomplie. Quand elle prédit des évènements, la Bible est bel et bien digne de confiance.

 

Par conséquent, pourquoi ne pas faire confiance à la Bible lorsqu'elle annonce de bonne nouvelles telles qu'en Apocalypse 21:4 lorsqu'elle dit " Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les choses anciennes vont disparaître" ?

 

jw.org

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12 février 2017 7 12 /02 /février /2017 02:43
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2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 21:59

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2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 21:58

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2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 21:48

Beaucoup se représentent ainsi le Dieu de l’“Ancien Testament” comme un personnage sanguinaire et belliqueux. Partant, certains doutent même du Dieu d’amour que dépeint le “Nouveau Testament”. De fait, comment pourrait-on avoir envie de servir un Dieu qui semble souffrir de dédoublement de la personnalité?

“Toutes ses voies sont justice”

Quoi qu’il en soit, il faut reconnaître que les humains sont assez mal placés pour critiquer les actes du Créateur. Un enfant comprend-il tout de suite pourquoi son père lui fait subir l’épreuve d’une visite chez le dentiste? Pareillement, il se peut que nous ne comprenions pas tous les faits et gestes de Dieu sur le coup. “Sachez que Jéhovah est Dieu, déclare le psalmiste. C’est lui qui nous a faits, et non pas nous-mêmes.” — Psaume 100:3.

N’est-ce donc pas manquer de sagesse que de taxer hâtivement Dieu de cruauté? “‘Vos pensées ne sont pas mes pensées, et mes voies ne sont pas vos voies’, telle est la déclaration de Jéhovah. ‘En effet, comme les cieux sont plus hauts que la terre, ainsi mes voies sont plus hautes que vos voies, et mes pensées plus hautes que vos pensées.’” (Ésaïe 55:8, 9). Par ailleurs, la Bible nous assure que “toutes ses voies sont justice”. Jéhovah est encore dépeint comme un “Dieu de fidélité, chez qui il n’y a pas d’injustice”. (Deutéronome 32:4.) Examinons de plus près certains cas dans lesquels il a estimé nécessaire d’exécuter un jugement.

Le déluge

“Jéhovah vit que la malice de l’homme était abondante sur la terre et que toute inclination des pensées de son cœur n’était toujours que mauvaise.” (Genèse 6:5). Tel était l’état du monde avant le déluge. “Ainsi Dieu vit la terre et voici qu’elle était dégradée, car toute chair avait dégradé sa voie sur la terre.” (Genèse 6:12). À cela, d’aucuns rétorqueront qu’il aurait dû laisser les hommes libres de faire ce que bon leur semblait. Ce qu’ils oublient, c’est qu’il y avait encore des gens honnêtes et droits sur terre. N’aurait-il pas été cruel de la part de Dieu de laisser les méchants effacer de notre planète toute trace de moralité? On comprend donc que Dieu ait recouru à un déluge universel pour débarrasser notre demeure de ceux qui la dégradaient.

Qui plus est, un Dieu cruel n’aurait rien prévu pour la survie de l’homme et des animaux. En revanche, Jéhovah y a pensé. Un Dieu cruel n’aurait jamais averti les hommes de la venue du cataclysme. Mais Lui a établi Noé “prédicateur de justice” au moins 40 ou 50 ans à l’avance (II Pierre 2:5), de sorte que chacun a pu choisir entre la vie et la mort.

Sodome et Gomorrhe

Quand deux anges se sont rendus à Sodome, les habitants de cette ville n’ont pas tardé à montrer à quel point ils étaient corrompus. Nous lisons: “Les hommes de la ville, les hommes de Sodome, entourèrent la maison [de Lot], depuis le garçon jusqu’au vieillard, tout le peuple en un seul attroupement. Et ils appelaient vers Lot et lui disaient: ‘Où sont les hommes qui sont entrés chez toi cette nuit? Fais-les sortir vers nous pour que nous ayons des relations avec eux.’” (Genèse 19:4, 5). C’était là ‘aller après la chair pour en faire un usage contre nature’. — Jude 7; voir aussi Romains 1:26, 27.

Dieu, “qui scrute les cœurs”, voyait bien que Sodome et Gomorrhe étaient irréformables et qu’elles méritaient la destruction (Romains 8:27). Pensez donc: On ne pouvait même pas trouver dix justes à Sodome (Genèse 18:32)! La conduite des Sodomites représentait un grave péril pour le juste Lot et sa famille. Aussi le salut de Lot et de ses filles témoignait-il de l’amour de Dieu. — Genèse 19:12-26.

L’exécution des Cananéens

Jéhovah avait promis à Abraham que sa postérité finirait par occuper le pays de Canaan. Cependant, il est à noter que l’exécution des Cananéens ne devait pas avoir lieu à l’époque d’Abraham. Pourquoi? Jéhovah répond: “Car la faute des Amorites [la principale des tribus cananéennes] n’est pas encore complète.” (Genèse 15:16). Quelque 430 ans devaient passer avant que la méchanceté de cette nation ait atteint des proportions susceptibles d’amener Moïse à déclarer: “C’est vraiment à cause de la méchanceté de ces nations [celles de Canaan] que Jéhovah, ton Dieu, les expulse de devant toi.” — Deutéronome 9:5.

Voici ce que nous pouvons lire à ce sujet dans le livre L’Archéologie et l’Ancien Testament (angl.): ‘La brutalité, la luxure et la licence qui caractérisaient la mythologie cananéenne ont nécessairement produit chez les adorateurs des divinités locales les traits de personnalité les plus détestables. Elles les ont amenés à se livrer aux pratiques les plus avilissantes de l’époque, tels la prostitution sacrée, les sacrifices d’enfants et le culte du serpent, et à sombrer dans une totale dégénérescence morale et religieuse.’ Néanmoins, les Gabaonites et les habitants de trois autres villes ont été épargnés (Josué 9:17, 18). Un Dieu cruel l’aurait-il permis?

Un Dieu à deux visages?

Quelques-uns soutiennent toutefois que le Dieu de l’“Ancien Testament” aurait subi un changement de personnalité dans le “Nouveau Testament”. ‘Les enseignements de Jésus mettaient l’accent sur l’amour’, disent-ils. — Matthieu 5:39, 44, 45.

Cependant, la destruction qui s’est abattue sur Jérusalem en l’an 70 a été l’expression d’un jugement de Jéhovah, ainsi que Jésus lui-même l’avait annoncé (Matthieu 23:37, 38; 24:2). D’autre part, à titre individuel des injustes comme Ananias, Sapphira et Hérode ont été punis de mort. Dieu n’avait pas changé (Actes 5:1-11; 12:21-23; Malachie 3:6). Quant aux enseignements de Jésus concernant l’amour, ils ne constituaient pas en soi une nouveauté. Longtemps auparavant, la loi mosaïque renfermait déjà ce précepte: “Tu devras aimer ton prochain comme toi-même.” (Lévitique 19:18). Il est vrai qu’en prônant l’amour désintéressé qui porte au sacrifice de soi Jésus est allé au delà de ce commandement (Jean 13:34). Cependant, n’oubliez pas qu’il a lui-même prononcé de violentes condamnations à l’endroit des chefs religieux hypocrites de son temps. Lisez le chapitre 23 de l’Évangile selon Matthieu et vous verrez avec quelle verve il les a fustigés.

Ainsi donc, le récit de la Bible témoigne, non pas de la cruauté de Dieu, mais de son amour profond et constant pour le genre humain. Voilà qui nous pousse à faire plus ample connaissance avec Jéhovah et ses marques d’amour.
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29 juillet 2008 2 29 /07 /juillet /2008 17:21

ON A DIT du Codex Sinaiticus qu’il était “le livre le plus important, le plus passionnant et le plus précieux qui soit”. Pourquoi? Pas seulement en raison de son âge, au moins 1 600 ans, mais parce qu’il constitue un élément essentiel du catalogue actuel des manuscrits de la Bible. Voici l’histoire captivante de sa redécouverte par Tischendorf, il y a à peine plus d’un siècle.

Constantin von Tischendorf naquit en Saxe, dans le nord de l’Europe, en 1815. Alors qu’il étudiait le grec à l’université de Leipzig, il était troublé par la Haute critique de la Bible promue par de célèbres théologiens allemands qui cherchaient à démolir l’authenticité des Écritures grecques chrétiennes. Tischendorf acquit pour sa part la conviction que l’étude des manuscrits primitifs confirmerait l’authenticité du texte biblique. Il résolut donc de faire, à titre personnel, des recherches dans tous les manuscrits connus, espérant même en découvrir d’autres au cours de ses voyages.

C’est ainsi qu’en mai 1844, après avoir passé quatre années à consulter les meilleures bibliothèques d’Europe, Tischendorf se rendit au monastère Sainte-Catherine, sur le mont Sinaï, à 1 400 mètres au-dessus de la mer Rouge. On ne pouvait pénétrer dans la retraite quasi fortifiée des moines qu’en montant dans un panier suspendu à une corde et en passant par une petite ouverture pratiquée dans un mur.

DES EFFORTS RÉCOMPENSÉS

Les moines autorisèrent Tischendorf à faire des recherches dans leurs trois bibliothèques, mais il n’y trouva rien. Or, comme il s’apprêtait à partir, il aperçut ce qu’il cherchait: d’anciens parchemins entassés dans une grande corbeille, dans l’entrée de la bibliothèque principale! Le bibliothécaire lui expliqua qu’ils étaient destinés à être brûlés comme l’avaient déjà été deux autres pleines corbeilles. Tischendorf fut abasourdi de trouver parmi ces parchemins 129 pages du plus ancien manuscrit qu’il avait jamais vu: une traduction grecque de portions des Écritures hébraïques. On lui en donna 43 pages, mais on ne lui permit pas d’en emporter davantage.

En 1853, Tischendorf revint au monastère, mais n’y découvrit qu’un fragment de la Genèse couché sur le même manuscrit du IVe siècle. Il était convaincu “que ce manuscrit contenait à l’origine l’intégralité de l’Ancien Testament, mais qu’il avait été presque entièrement détruit depuis longtemps”. Le manuscrit complet, qui devait probablement comporter 730 pages, était écrit en caractères grecs onciaux (capitales) sur vélin, une fine peau de mouton ou de chèvre.

Six ans plus tard, Tischendorf rendit visite pour la troisième fois aux moines du mont Sinaï. La veille de son départ, on lui montra par hasard, non seulement les parchemins qu’il avait sauvés du feu 15 ans auparavant, mais aussi de nombreux autres. Il y avait là, en totalité, les Écritures grecques chrétiennes et une partie de la traduction en grec des Écritures hébraïques.

On autorisa Tischendorf à emporter ce manuscrit au Caire, en Égypte, pour en faire une copie et l’envoyer ensuite au tsar de Russie comme présent de la part des moines. Ce manuscrit est aujourd’hui exposé au British Museum, à côté du Codex Alexandrinus. Les 43 pages ramenées antérieurement sont conservées à la bibliothèque universitaire de Leipzig, en République démocratique allemande.

Nous pouvons être reconnaissants à Tischendorf d’avoir consacré sa vie et ses compétences à rechercher d’anciens manuscrits de la Bible, et tout particulièrement d’avoir sauvé le fameux Codex Sinaiticus. Mais, par-dessus tout, nous exprimons notre gratitude à Jéhovah, qui a veillé à ce que sa Parole soit préservée avec tant d’exactitude pour notre profit.

 


Vous pouvez désormais consulter diretement ce document sur Internet à l’adresse :

 

http://www.codex-sinaiticus.net/en/manuscript.aspx

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22 juillet 2008 2 22 /07 /juillet /2008 20:53

PRENANT comme base le livre biblique de la Genèse, les “créationnistes scientifiques” affirment que Dieu a créé l’univers il y a moins de 10 000 ans, et que la Terre, ainsi que les formes de vie qui s’y trouvent, ont été créées en six jours de 24 heures.

Pour leur part, les tenants de l’évolutionnisme regardent le récit de la Genèse comme un mythe. D’après eux, l’univers, y compris la Terre et tout ce qui l’habite, est le résultat d’un processus évolutif dû au hasard et ayant demandé des milliards d’années.

Cependant, il est de nombreuses personnes qu’aucune de ces deux explications ne satisfait pleinement. Certains arguments du créationnisme scientifique semblent être contraires au bon sens et à ce qu’enseigne l’observation de la nature. D’un autre côté, beaucoup ont du mal à croire que la vie dans son extraordinaire complexité puisse être uniquement le fruit d’une évolution aveugle. Mais le choix se limite-t-il à ces deux théories?

Non, il existe une troisième explication: celle que fournit la Genèse elle-même. Examinons-la.

Ce que dit la Genèse

La Genèse débute par ces mots: “Au commencement Dieu créa les cieux et la terre.” (Genèse 1:1). Est-il dit que cela s’est produit voilà quelque 10 000 ans? Non, aucune indication de temps n’est donnée. En conséquence, le “commencement” peut fort bien remonter à des milliards d’années.

Toutefois, dès le “commencement”, la Bible mentionne la présence d’un être intelligent — le Créateur — en train de diriger l’œuvre créatrice. Même si elle dérange de nombreux scientifiques, cette idée est conforme aux conclusions des astronomes. Selon eux, l’univers a bien eu un commencement, il y règne un ordre remarquable et des lois précises le gouvernent. Un système ordonné, régi par des lois, ne peut être le fruit que d’un esprit intelligent. La science nous a expliqué un certain nombre de ces lois, mais seule la Genèse nous fait connaître leur Auteur.

Le récit de la Genèse décrit ensuite les fameux six “jours” de création. Cependant, ce n’est pas durant ceux-ci que la Terre et l’univers ont été créés. Ils avaient déjà été créés “au commencement”. Ces six jours de création correspondent plutôt au laps de temps pendant lequel la Terre primitive et inhospitalière fut progressivement aménagée en un lieu habitable.

Chacun des jours de création a-t-il duré littéralement 24 heures? Ce n’est pas ce que dit la Genèse. En hébreu (langue dans laquelle fut rédigée la Genèse), le mot “jour” peut désigner de longues périodes de temps, voire des milliers d’années (voir Psaume 90:4; Genèse 2:4). C’est le cas par exemple du “septième jour”, dans lequel nous nous trouvons actuellement (Genèse 2:2, 3). Les faits indiquent donc que la durée complète des six jours représente des dizaines de milliers d’années.

“Selon leurs espèces”

Les six époques de création s’ordonnent selon la séquence suivante: eau, terre ferme, lumière, atmosphère, végétaux, poissons, oiseaux, animaux terrestres et enfin êtres humains (Genèse 1:3-27). Cet ordre correspond pour l’essentiel à celui qu’ont découvert les scientifiques.

Mais une expression intéressante revient régulièrement tout au long du premier chapitre de la Genèse. Par exemple, à propos du cinquième jour de création, Genèse 1:21 déclare: “Et Dieu se mit à créer les grands monstres marins et toute âme vivante qui se meut, dont les eaux pullulèrent selon leurs espèces.” À propos du sixième jour, on lit au verset 24: “Que la terre produise des âmes vivantes selon leurs espèces: animal domestique, et animal qui se meut, et bête sauvage de la terre selon son espèce!”

Ainsi, Dieu a créé des espèces, et non chaque variété. Notons toutefois que les différentes “espèces” ont été créées séparément et ne descendent donc pas les unes des autres. Par ailleurs, on pourrait observer une grande diversité de formes à l’intérieur d’une même “espèce”, comme c’est le cas chez les “espèces” féline, canine ou humaine. Cependant, le patrimoine génétique prévu par le Créateur maintiendrait toujours un fossé entre chacune d’elles. C’est la raison pour laquelle chiens et chats ne peuvent se croiser et donner naissance à une nouvelle forme de vie.

Voilà, certes, qui contredit la théorie de l’évolution, mais pas les faits observés. Alors qu’on rencontre de nombreuses races animales à l’intérieur de chaque “espèce”, personne n’a jamais apporté la preuve de l’apparition d’une nouvelle “espèce” ou de l’évolution d’une “espèce” en une autre.

Mais comment expliquer les similitudes de structures que l’on retrouve chez certaines espèces animales? Elles sont tout à fait logiques si l’on considère que ces différentes formes de vie ont un même Créateur, qu’elles ont été élaborées à partir des mêmes matériaux de base tirés du sol et qu’elles étaient appelées à vivre dans le même environnement.

Qui plus est, la Genèse apporte la réponse à une question qui laisse les scientifiques perplexes: Quelle est l’origine de la vie? Les scientifiques avancent bien diverses théories pour y répondre, mais aucune n’est vraiment convaincante. De plus, la seule chose qu’ils ont pu vérifier à maintes reprises dans leurs laboratoires, c’est que la vie vient forcément de la vie et se perpétue selon son “espèce”.

La Genèse nous apprend également que la vie est antérieure à la formation de l’univers et que toutes les autres formes de vie, dans le ciel et sur la terre, doivent leur existence à la Source de la vie, le Créateur Tout-Puissant. La science est incapable de fournir une explication qui s’harmonise aussi bien avec les faits scientifiques observés. — Psaumes 36:9; 83:18; Isaïe 42:8; Apocalypse 4:11.

L’origine de l’homme

Selon la Genèse, l’homme constitua l’achèvement de la création terrestre: “Et l'Éternel Dieu forma l'homme, poussière du sol, et souffla dans ses narines une respiration de vie, et l'homme devint une âme vivante.” (Genèse 2:7 - Darby). Les scientifiques considèrent, eux aussi, que l’homme est apparu après les autres formes de vie.

Toutefois, le texte ci-dessus contredit une croyance à laquelle souscrivent la plupart des créationnistes scientifiques, et selon laquelle l’homme aurait une âme immortelle indépendante qui, à la mort, se séparerait du corps. Pourtant, il ressort de la Genèse, ainsi que de nombreux autres textes des Écritures, que l’homme ne possède pas en lui une âme immatérielle. En réalité, il est une âme. À sa mort, l’homme retourne au néant, attendant la résurrection (Ecclésiaste 9:5, 10; Jean 5:28, 29; Actes 24:15; Apocalypse 20:12, 13). La Bible compare la mort à un sommeil d’où l’on peut être tiré au moyen de la résurrection. — Jean 11:11, 43, 44.

La description présentée en Genèse 2:7 s’oppose également à la théorie de l’évolution. Elle révèle en effet clairement que l’homme est une création directe de Dieu et qu’il ne descend donc d’aucun animal.

Quel crédit peut-on accorder à cette version des faits? La science n’apporte aucune preuve de l’ascendance animale de l’homme. Rien ne prouve que les fossiles simiesques mis au jour en Afrique et ailleurs sont ceux d’ancêtres de l’homme. En réalité, si elles vivaient aujourd’hui, ces créatures seraient probablement placées dans des zoos avec les autres singes. Quant aux fossiles dont le squelette et la taille sont très proches de ceux des humains, il s’agissait vraisemblablement de représentants d’une branche de la famille humaine.

D’autre part, il existe un lien incontestable entre l’homme et ce que la Genèse appelle la “poussière du sol”. Tous les composants chimiques du corps humain se retrouvent dans la “poussière du sol”. En outre, l’homme a besoin de cette “poussière” pour entretenir sa vie. Il alimente et régénère son organisme en consommant des végétaux et des animaux qui ont eux-mêmes transformé des éléments nutritifs tirés de la “poussière du sol”.

Sauvage ou fils de Dieu?

On trouve une autre description de la création de l’homme en Genèse 1:26. Dieu dit: “Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’ils tiennent dans la soumission les poissons de la mer, et les créatures volantes des cieux, et les animaux domestiques, et toute la terre, et tout animal se mouvant qui se meut sur la terre.” (Genèse 1:26). La Bible nous apprend que Dieu est esprit. En conséquence, l’expression “à notre image” doit être comprise dans le sens de ‘possédant les qualités divines’.

Ce verset explique pourquoi l’homme est si différent des animaux, ce dont la théorie de l’évolution est incapable. Lui seul est en mesure de dominer sur la faune et la flore de son cadre de vie. Lui seul possède un sens moral et une conscience. Lui seul est doté du libre arbitre et d’une intelligence aussi développée. Lui seul a la faculté de concevoir l’existence de Dieu et de s’adresser à Lui grâce au don de la parole. Une revue (Journal of Semitic Studies) déclare: “Le langage humain est un secret, un don divin.”

Les évolutionnistes dépeignent les premiers hommes sous les traits de brutes sauvages. Il est hors de doute que, parmi les premiers représentants de la famille humaine, certains ont fait preuve d’une grande barbarie. Mais comme en témoignent les 100 millions de tués des guerres du XXe siècle, l’homme moderne n’a rien à envier à ses ancêtres. Aujourd’hui encore, il continue à se conduire en sauvage. En outre, la Bible montre que les facultés morales et intellectuelles des premiers hommes n’étaient en rien inférieures à celles de l’homme moderne (voir Genèse 4:20-22; 5:22; 6:9). Cela ne contredit pas les faits observés, témoin les peintures réalisées par de prétendus hommes préhistoriques sur les murs de la grotte de Lascaux, en France. La sensibilité et le sens artistique qui transparaissent à travers ces fresques soulèvent encore l’admiration de nos jours.

La signification exacte de la Genèse

Les premiers chapitres de la Genèse nous donnent donc un aperçu de ce qui s’est passé au commencement. Cependant, cet ouvrage n’est pas un livre de science détaillé, ce qui n’est d’ailleurs pas sa raison d’être. Les indications qu’il renferme sont fournies dans un but plus important.

La Genèse montre, par exemple, que pour être heureux l’homme devait continuellement coopérer avec son Créateur dans la réalisation de Son dessein. Mais ayant refusé de reconnaître cette obligation et s’étant rebellé contre les dispositions divines, l’homme perdit le bonheur qu’il goûtait à l’origine et il sombra dans le péché, la mort, et la brutalité que nous voyons encore de nos jours. — Genèse 3:1-18; Deutéronome 32:4, 5.

Cependant, grâce aux premiers chapitres de la Genèse nous apprenons qu’immédiatement après la rébellion de l’homme, Dieu a pris la première mesure visant, à long terme, à rétablir l’humanité dans cet état originel de bonheur : le Paradis perdu sera retrouvé — Psaume 46:9; Apocalypse 21:4, 5.
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1 décembre 2006 5 01 /12 /décembre /2006 16:12

L’archéologie biblique est l’étude des peuples et des événements dont parle la Bible à partir de vestiges fascinants enfouis dans le sol. L’archéologue met au jour et étudie des pierres, des murs ou des édifices en ruines ainsi que des villes détruites ; il découvre des poteries, des tablettes d’argile, des inscriptions, des tombes et d’autres restes anciens, des objets fabriqués par l’homme, dont il tire certains renseignements. Ces études permettent souvent de mieux connaître les circonstances dans lesquelles la Bible a été écrite, de mieux discerner dans quelles conditions vivaient les hommes de foi du passé et d’acquérir une meilleure intelligence de leur langue ainsi que de celle des peuples voisins. Les archéologues ont enrichi notre connaissance de tous les pays bibliques, c’est-à-dire la Palestine , l’Égypte, la Perse , l’Assyrie, la Babylonie , l’Asie Mineure, la Grèce et Rome.

 

L’archéologie biblique est une science relativement récente. Ce n’est qu’en 1822 qu’on a percé le mystère des hiéroglyphes égyptiens en déchiffrant la Pierre de Rosette. Quant aux cunéiformes assyriens, on ne les a décryptés que plus de 20 ans après. On a entrepris des fouilles systématiques en Assyrie à partir de 1843 et en Égypte à partir de 1850.

 

Quelques découvertes et sites majeurs. L’archéologie a permis de confirmer de nombreux événements historiques relatifs aux pays bibliques et rapportés dans les Écritures, et de prouver l’authenticité de faits que les critiques modernes mettaient en doute. Certains s’avouaient sceptiques par rapport à la tour de Babel, niaient l’existence d’un roi babylonien nommé Belshatsar et d’un monarque assyrien appelé Sargon (dont les noms ne furent trouvés nulle part ailleurs que dans le récit biblique jusqu’au XIXe siècle) ; ils critiquaient d’autres données bibliques touchant à ces pays. Or, il a été démontré que toutes ces critiques étaient sans fondement. En revanche, on a exhumé une profusion de témoignages qui concordent parfaitement avec le récit des Écritures.

 

Babylonie. Les fouilles effectuées dans l’ancienne ville de Babylone et à proximité ont mis au jour les sites de plusieurs ziggourats ou temples en forme de tours pyramidales à étages, notamment les ruines du temple d’Etemenanki à l’intérieur des murailles de Babylone. Les récits et les inscriptions concernant ces temples renferment souvent ces mots : “ Son sommet atteindra les cieux. ” Selon une inscription, Neboukadnetsar aurait dit : “ J’ai élevé le sommet de la tour à étages à Etemenanki de sorte que son sommet rivalise avec les cieux. ” Un fragment trouvé au N. du temple de Mardouk, à Babylone, rapportait en ces termes la chute d’une ziggourat de ce genre : “ La construction de ce temple offensa les dieux. En une nuit, ils abattirent ce qui avait été construit. Ils les dispersèrent et rendirent leur langage étrange. Ils entravèrent la progression [de l’ouvrage]. ” (Bible and Spade, par S. Caiger, 1938, p. 29). On a constaté que la ziggourat d’Ourouk (l’Érek de la Bible ) avait été construite avec de l’argile, des briques et de l’asphalte. — Voir Gn 11:1-9.

 

On a découvert près de la Porte d’Ishtar, à Babylone, quelque 300 tablettes cunéiformes qui se rapportent à l’époque du roi Neboukadnetsar. Parmi les noms des ouvriers et des captifs qui vivaient à Babylone et qui y étaient nourris, on trouve celui de “ Ja´ukînu, roi du pays de Jâhudu ”, c’est-à-dire “ Yehoïakîn, roi du pays de Juda ”, qui fut emmené à Babylone quand Neboukadnetsar prit Jérusalem en 617 av. n. è. Plus tard, Awil-Mardouk (Évil-Merodak), successeur de Neboukadnetsar, le fit sortir de sa maison de détention et lui donna une ration quotidienne de nourriture (2R 25:27-30). Cinq fils de Yehoïakîn sont également mentionnés sur ces tablettes. — 1Ch 18.

 

On a trouvé des preuves abondantes que Babylone possédait un panthéon de divinités, comprenant le dieu principal, Mardouk, plus connu par la suite sous le nom de Bel, et le dieu Nebo, tous deux mentionnés en Isaïe 46:1, 2. La plupart des renseignements recueillis sur les inscriptions de Neboukadnetsar ont trait au vaste programme de construction qui fit de Babylone une ville splendide (voir Dn 4:30). Le nom de son successeur, Awil-Mardouk (dénommé Évil-Merodak en 2R 25:27), figure sur un vase découvert à Suse (Élam).

 

Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, on a mis au jour près de l’actuelle Bagdad de nombreux cylindres et tablettes d’argile, dont la chronique maintenant célèbre de Nabonide. Toutes les objections soulevées contre le récit de Daniel chapitre 5, selon lequel Belshatsar régnait à Babylone au moment de la chute de cette ville, furent balayées par ce document : il prouve en effet que Belshatsar, fils aîné de Nabonide, était vice-roi avec son père et que Nabonide lui avait confié le gouvernement de Babylone à la fin de son règne.

 

On s’est aperçu de la même manière qu’Our, l’ancien lieu de résidence d’Abraham (Gn 11:28-31), avait été une métropole de premier plan, à la civilisation très développée. Cette ville sumérienne se situait sur la rive de l’Euphrate, non loin du golfe Persique. Les fouilles entreprises sur son emplacement par Sir Leonard Woolley ont révélé qu’elle était à l’apogée de sa puissance et de sa gloire quand Abraham la quitta pour se rendre en Canaan (av. 1943 av. n. è.). De toutes les ziggourats qui ont été découvertes, celle d’Our est la mieux conservée. Les tombes royales d’Our recelaient de multiples objets en or et des bijoux très artistiquement ouvragés, des instruments de musique, notamment des harpes (voir Gn 4:21) ; on y a également trouvé une petite hache en acier (pas en fer ordinaire) (voir Gn 4:22). En outre, des milliers de tablettes d’argile ont dévoilé une foule de détails sur la vie des habitants de cette région il y a presque 4 000 ans.

 

Sur le site de l’ancienne Sippar, ville située sur l’Euphrate, à quelque 32 km de Bagdad, on a découvert un cylindre d’argile parlant du roi Cyrus, le conquérant de Babylone. Il raconte avec quelle facilité Cyrus prit Babylone et donne une idée générale de sa politique qui consistait à renvoyer dans leur pays les captifs qui s’y trouvaient. Cette inscription confirme le récit de la Bible qui présente Cyrus comme le conquérant de Babylone annoncé prophétiquement et qui relate le retour des Juifs en Palestine sous son règne. — Is 44:28 ; 45:1 ; 2Ch 36:23.

 

Assyrie. En 1843, on a découvert le palais du roi assyrien Sargon II près de Khorsabad, sur un affluent du Tigre au N. La mise au jour de ce palais, bâti sur une plateforme de près de 10 ha, et les travaux archéologiques qui ont eu lieu ensuite ont sorti ce roi cité en Isaïe 20:1 des ténèbres de l’histoire profane pour l’élever à la notoriété historique. Dans une de ses annales, Sargon II revendique la prise de Samarie (740 av. n. è.). Il rapporte aussi la prise d’Ashdod qui est rapportée en Isaïe 20:1. Alors que d’éminents biblistes le considéraient autrefois comme un personnage imaginaire, Sargon II est aujourd’hui un des rois d’Assyrie les mieux connus.

 

Sur le site de Ninive, la capitale assyrienne, des fouilles ont mis au jour l’immense palais de Sennakérib, qui comptait environ 70 pièces dont les murs étaient décorés par plus de 3 000 m de dalles sculptées. L’une d’elles représente des prisonniers judéens emmenés en captivité après la chute de Lakish en 732 av. n. è. (2R 18:13-17 ; 2Ch 32:9) On a fait à Ninive une autre découverte d’un plus grand intérêt encore, celle des annales de Sennakérib écrites sur des prismes (des cylindres d’argile). Sur certains d’entre eux, Sennakérib raconte sa campagne en Palestine sous le règne de Hizqiya (732). Fait remarquable, l’orgueilleux monarque ne prétend pas s’être emparé de Jérusalem, ce qui confirme le récit biblique. Le meurtre de Sennakérib par ses fils est rapporté dans une inscription d’Ésar-Haddôn, son successeur. Il en est également question dans une inscription du roi suivant (2R 19:37). Outre la mention du roi Hizqiya par Sennakérib, les registres cunéiformes de divers empereurs assyriens contiennent les noms d’Ahaz et de Manassé, rois de Juda, ceux d’Omri, de Yéhou, de Yehoash, de Menahem et d’Hoshéa, rois d’Israël, ainsi que celui de Hazaël, roi de Damas.

 

Perse. Près de Béhistoun, en Iran (l’ancienne Perse), le roi Darius Ier (521-486 av. n. è. ; Ezr 6:1-15) fit graver une inscription monumentale en haut d’une falaise calcaire. Il y relatait l’unification de l’Empire perse et attribuait le succès de son entreprise à Ahoura Mazda, son dieu. Cette inscription est d’une importance capitale, car elle est rédigée en trois langues : en babylonien (akkadien), en élamite et en vieux perse ; elle fournit donc la clé permettant de déchiffrer l’écriture cunéiforme assyro-babylonienne, impénétrable jusque-là. Grâce à ce travail, on peut maintenant lire des milliers d’inscriptions et de tablettes d’argile rédigées dans la langue des Babyloniens.

 

Suse, où eurent lieu les événements rapportés dans le livre d’Esther, a été mise au jour par des archéologues français entre 1880 et 1890 (Est 1:2). Ils ont dégagé le palais royal de Xerxès, qui couvre une surface d’environ 1 ha et qui témoigne de la grandeur et de la magnificence des rois perses. Les découvertes ont aussi confirmé l’exactitude des détails que donne le rédacteur du livre d’Esther concernant l’administration du royaume perse et la construction du palais. Le livre The Monuments and the Old Testament, par I. Price (1946, p. 408), fait ce commentaire : “ Dans l’Ancien Testament, aucun événement n’a un cadre qu’on puisse, à partir de fouilles, restaurer de manière aussi vivante et exacte que ‘ Suse le Palais ’. ”

 

Mari et Nouzi. Le site de l’antique cité royale de Mari (Tell Hariri), située près de l’Euphrate, à environ 11 km au N.-N.-O. d’Abou Kemal, dans le S.-E. de la Syrie , a fait l’objet de fouilles à partir de 1933. On y a découvert un palais immense qui couvrait environ 6 ha, qui comprenait 300 pièces et dont les archives ont livré plus de 20 000 tablettes d’argile. Le palais englobait non seulement les appartements royaux, mais encore des bureaux administratifs et une école de scribes. Nombre des murs étaient ornés de grandes peintures ou fresques, les salles de bain étaient équipées de baignoires et on a trouvé des moules à gâteaux dans les cuisines. Cette ville fut apparemment une des plus remarquables et des plus brillantes du début du IIe millénaire av. n. è. Parmi les textes gravés sur les tablettes d’argile figuraient des décrets royaux, des annonces publiques, des comptes, des ordres de construction de canaux, d’écluses ou de barrages et d’autres projets d’irrigation, ainsi que du courrier à propos d’importations, d’exportations et d’affaires étrangères. Des recensements étaient effectués fréquemment pour lever des impôts et recruter des soldats. La religion occupait une place de choix, et en particulier le culte d’Ishtar, la déesse de la fécondité, dont on découvrit aussi le temple. On pratiquait la divination, comme à Babylone, par l’observation de foies, l’astronomie et d’autres méthodes analogues. La cité fut en grande partie détruite par le roi babylonien Hammourabi. On a également trouvé les noms de Péleg, Seroug, Nahor, Térah et Harân, des villes toutes situées dans le N. de la Mésopotamie , ce qui est particulièrement intéressant, car on retrouve dans ces noms ceux des parents d’Abraham. — Gn 11:17-32.

 

Nouzi, une ville antique érigée à l’E. du Tigre et au S.-E. de Ninive, a été fouillée de 1925 à 1931. On y a mis au jour une carte gravée dans l’argile, la plus ancienne qu’on ait découverte jusqu’à présent, et des preuves que déjà au XVe siècle av. n. è. on y vendait et on y achetait à crédit. On a exhumé quelque 20 000 tablettes d’argile, écrites, croit-on, en babylonien par des scribes hourrites. Elles renferment une mine de détails sur la jurisprudence de l’époque, concernant par exemple l’adoption, les contrats de mariage, les droits d’héritage et les testaments. Par certains côtés, les coutumes sont assez proches de celles des patriarches décrites dans la Genèse. Un couple sans enfant adoptait habituellement un fils, né libre ou esclave, pour qu’il prenne soin d’eux, les enterre et devienne leur héritier ; cela rappelle la déclaration d’Abraham, rapportée en Genèse 15:2, à propos d’Éliézer, l’esclave en qui il avait toute confiance. La description de la vente de droits d’aînesse n’est pas sans rappeler l’histoire de Jacob et d’Ésaü (Gn 25:29-34). Les textes attestent encore que les familles possédaient leurs propres dieux, souvent de petites figurines d’argile, qui avaient valeur de titres de propriété ; ainsi, celui qui détenait les dieux était considéré comme détenteur du droit de propriété et d’héritage. Cet usage peut aider à comprendre pourquoi Rachel prit les teraphim de son père et pourquoi celui-ci se donna tant de mal pour les retrouver. — Gn 31:14-16, 19, 25-35.

 

Égypte. C’est à propos de la venue de Joseph en Égypte puis de l’arrivée et du séjour de toute la famille de Jacob dans ce pays que la Bible fournit les renseignements les plus détaillés sur l’Égypte. Les découvertes archéologiques démontrent que l’image qu’en donnent les Écritures est on ne peut plus fidèle et qu’elle n’aurait raisonnablement pas pu être présentée ainsi par un écrivain qui aurait vécu longtemps après les événements relatés (comme certains critiques l’ont affirmé à propos du rédacteur de cette partie de la Genèse ). Aussi J. Duncan, dans son livre New Light on Hebrew Origins (1936, p. 174), écrit-il à propos de l’auteur du récit concernant Joseph : “ Il fait un emploi exact des titres authentiques en usage à l’époque dont il parle, et là où il n’y a pas de terme hébreu équivalent, il adopte tout simplement le mot égyptien et le transcrit en hébreu. ” Les noms égyptiens, la fonction de gérant domestique de Potiphar confiée à Joseph, les maisons d’arrêt, les titres de “ chef des échansons ” et de “ chef des panetiers ”, l’importance que les Égyptiens accordaient aux rêves, l’habitude des boulangers (panetiers) égyptiens de porter les corbeilles de pain sur la tête (Gn 40:1, 2, 16, 17), la fonction de premier ministre et d’administrateur des vivres que le pharaon accorda à Joseph, la façon dont il l’investit de cette fonction, l’horreur que les gardiens de moutons inspiraient aux Égyptiens, la forte influence des magiciens à la cour égyptienne, l’installation des Israélites dans le pays de Goshèn, les coutumes funéraires des Égyptiens, toutes ces indications et bien d’autres contenues dans la Bible sont clairement corroborées par les découvertes archéologiques faites en Égypte. — Gn 39:1–47:27 ; 50:1-3.

 

À Karnak (l’ancienne Thèbes), au bord du Nil, une inscription gravée sur le mur sud d’un immense temple égyptien confirme que Shishaq (Sheshonq Ier) mena une campagne militaire en Palestine, comme le rapportent 1 Rois 26 et 2 Chroniques 12:1-9. Le relief géant qui décrit ses victoires montre 156 prisonniers palestiniens enchaînés, chacun d’eux représentant une ville ou un village dont le nom est indiqué en hiéroglyphes. Parmi ces noms, on a identifié Rabbith (Jos 19:20), Taanak, Beth-Shéân et Meguiddo (où on a découvert un fragment d’une stèle ou d’une colonne portant une inscription de Shishaq) (Jos 17:11), Shounem (Jos 19:18), Rehob (Jos 19:28), Hapharaïm (Jos 19:19), Guibéôn (Jos 18:25), Beth-Horôn (Jos 21:22), Ayyalôn (Jos 21:24), Soko (Jos 15:35) et Arad (Jos 12:14). Dans cette liste des conquêtes du roi figure même le “ champ d’Abram ”, ce qui constitue la plus ancienne référence à Abraham dans les textes égyptiens. Dans cette région on a également découvert un monument de Mérneptah, fils de Ramsès II, qui comporte un hymne dans lequel apparaît le nom “ Israël ” pour la seule fois dans les textes égyptiens anciens.

 

À Tell el-Amarna, à environ 270 km au S. du Caire, une paysanne a trouvé par hasard des tablettes d’argile ; cette découverte a amené la mise au jour de nombreux documents en akkadien appartenant aux archives royales d’Aménophis III et d’Akhenaton, son fils. Les 379 tablettes publiées contiennent des lettres adressées au pharaon par des princes vassaux de nombreuses villes-royaumes en Syrie et en Palestine, dont quelques-unes du gouverneur d’Ourousalim (Jérusalem). Ces documents parlent d’intrigues et de guerres, ce qui correspond tout à fait à ce que les Écritures rapportent sur cette époque. Certains ont identifié aux Hébreux les “ Habirou ”, qui sont l’objet de nombreuses plaintes dans ces lettres, mais les faits tendent plutôt à démontrer qu’il s’agissait simplement de divers peuples nomades qui occupaient un rang peu élevé dans la société de l’époque.

 

Éléphantine est le nom grec d’une île sur le Nil, à l’extrême S. de l’Égypte (près d’Assouan), où s’établit une colonie juive après la chute de Jérusalem en 607 av. n. è. C’est là qu’en 1903 on a découvert de nombreux documents écrits en araméen, principalement sur papyrus, portant des dates à compter du Ve siècle av. n. è. et de l’Empire médo-perse. Ces documents mentionnent Sânballat, gouverneur de Samarie. — Ne 4:1.

 

Incontestablement, les plus précieuses de toutes les découvertes faites en Égypte ont été celles de fragments de papyrus et de portions de livres bibliques, tant des Écritures hébraïques que des Écritures grecques, qui remontent jusqu’au Ier siècle av. n. è. Le climat sec et le terrain sablonneux de l’Égypte firent de ce pays un magasin sans pareil pour la préservation des documents sur papyrus.

 

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28 novembre 2006 2 28 /11 /novembre /2006 22:23

“L’ÉVOLUTION est un fait.” C’est par cette confession de foi qu’un scientifique assure la communauté scientifique de son orthodoxie. À l’intention du public, on ajoute fréquemment l’affirmation péremptoire selon laquelle ‘la preuve en a été si souvent apportée qu’il n’est plus nécessaire de l’établir de nouveau’. Déclaration d’autant plus commode que les évolutionnistes n’ont jamais apporté aucune preuve. Malgré cela, depuis des années on ne cesse de rabâcher cette formule comme on le ferait d’un mantra: “L’évolution est un fait.”

 

 

En avril 1989, voici ce qu’on a pu lire dans un magazine littéraire (The New York Times Book Review) sous la plume du biologiste Richard Dawkins: “Nous voulons parler du fait de l’évolution, un fait pour lequel nous disposons de preuves irréfutables dont on ne peut raisonnablement douter.” L’auteur ajoutait qu’étudier la création “en cours de sciences naturelles est à peu près aussi sensé que de passer la moitié des cours d’astronomie à dire que la terre est plate. Comme l’a suggéré quelqu’un, autant consacrer la moitié des cours d’éducation sexuelle à parler de la théorie des cigognes. Quand on rencontre une personne qui déclare ne pas croire à l’évolution, on peut affirmer sans crainte de se tromper qu’on a affaire à un individu ignorant, stupide ou débile (ou malfaisant, mais je préfère ne pas envisager cette hypothèse)”.

 

 

Le numéro de janvier 1987 de la revue scientifique Discover présentait un essai de Stephen Gould sur l’évolution. Manifestement décidé à faire donner la grosse artillerie, l’auteur y proclamait 12 fois en cinq pages que l’évolution est un fait. Voici quelques extraits de son article:

 

 

Par son œuvre, affirme-t-il, Darwin a “établi le fait de l’évolution”. “L’évolution est un fait tout aussi sûrement établi que n’importe quelle autre vérité scientifique (aussi certain que la révolution de la terre autour du soleil).” À la mort de Darwin, “la majorité des esprits réfléchis en sont venus à accepter l’évolution comme un fait”. M. Gould parle d’un “fait certain” et du “fait de la transmutation”. “L’évolution est également un fait naturel.” “L’évolution est établie aussi sûrement que n’importe quel autre fait scientifique.” “Notre confiance dans le fait de l’évolution repose sur de nombreuses données.” Il évoque l’adhésion des biologistes “au fait de l’évolution”. “Les théologiens ne sont pas troublés par le fait de l’évolution.” “Je connais des centaines de scientifiques qui croient au fait de l’évolution.”

 

 

Il écrit également: “Je ne voudrais pas passer pour un doctrinaire s’égosillant à rameuter ses troupes, mais les biologistes sont parvenus à un consensus (...) sur le fait de l’évolution.” Toutefois, peut-on dire que ses propos ne sont pas ceux d’“un doctrinaire s’égosillant à rameuter ses troupes”?

 

 

Balayant cette belle assurance sur le caractère incontestable de l’évolution, Michael Denton, spécialiste en biologie moléculaire, déclare sans ambages: “De telles assertions sont tout simplement absurdes.” Plus qu’absurdes. Frauduleuses. Elles sont trompeuses et dénaturent les faits. Elles pervertissent la vérité dans le but d’inciter les gens à abandonner quelque chose de valeur. La presse écrite, la radio, la télévision, les émissions sur la nature ou sur la science, les manuels scolaires dès les premières années de primaire sont autant de moyens employés pour seriner la litanie de l’irréfutabilité de l’évolution aux oreilles du public. Toutefois, le New York Times a révélé qu’une commission pédagogique de Californie a donné des consignes en faveur de manuels de science qui semblent ne plus autant présenter l’évolution comme un fait. — 10 novembre 1989.

 

 

Les tactiques utilisées rappellent celles des prêtres en chef et des Pharisiens du temps de Jésus. Quand les préposés qu’on avait envoyés arrêter Jésus revinrent sans lui, les Pharisiens leur demandèrent: “‘Pourquoi ne l’avez-vous pas amené?’ Les préposés répondirent: ‘Aucun autre homme n’a jamais parlé ainsi.’ Sur quoi, les Pharisiens répondirent: ‘Est-ce que, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer? Est-ce qu’un des chefs ou des Pharisiens a foi en lui? Mais cette foule qui ne connaît pas la Loi , ce sont des maudits.’” (Jean 7:45-49). Démonstration typique d’autorité abusive: ‘Personne d’important ou d’instruit n’accepte Jésus comme le Messie. C’est bon pour ces maudits imbéciles.’

 

 

Aujourd’hui, les évolutionnistes ne s’y prennent pas autrement que les Pharisiens: ‘Faites-nous confiance, disent-ils. Tous les grands scientifiques, tous les gens intelligents croient à l’évolution. Seuls les ignorants et les gens sans instruction refusent d’y croire.’ Succombant à cette forme d’intimidation et de pression psychologique, les masses se rallient au camp évolutionniste. Comme elles ignorent tout des faiblesses, des lacunes, des spéculations boiteuses et des impossibilités de la théorie de l’évolution — telle que l’apparition de la vie à partir d’éléments chimiques inanimés —, elles se laissent gagner à la cause évolutionniste à force d’entendre ses partisans en marteler les principes. La théorie est érigée en dogme, ses prédicateurs tombent dans l’arrogance, et les dissidents se voient rabaissés avec mépris. La stratégie est bonne. Elle a fait merveille au temps de Jésus; elle n’est pas moins efficace aujourd’hui.

 

 

Cette formule de quatre mots, ‘L’évolution est un fait’, est brève, simple, et répétée avec insistance (jusqu’à 12 fois dans un court essai). Tout contribue donc à en faire un moyen de propagande efficace, le phénomène de répétition l’élevant ensuite au rang de slogan. Or, pour peu qu’on l’entende partout, un slogan prend vite possession des esprits et se retrouve sur toutes les lèvres sans guère avoir été analysé objectivement ni soumis à un examen critique. Une fois une théorie élevée au rang de slogan par la communauté, il devient inutile de s’efforcer d’en établir la validité, et quiconque la met en doute est regardé avec mépris. Tout dissident qui prétend présenter une critique rationnelle de la validité du slogan devient particulièrement irritant, et il essuie alors la seule riposte possible: la moquerie.

 

 

Les évolutionnistes qui mentent effrontément en clamant que ‘l’évolution est un fait’ s’inspirent également des méthodes de Hitler, qui a écrit à propos de la masse qu’il manipulait: “Dans la simplicité primitive de ses sentiments, [elle] sera (...) plus facilement victime d’un grand mensonge que d’un petit. Elle ne commet elle-même, en général, que de petits mensonges, tandis qu’elle aurait trop de honte à en commettre de grands.” Un dicton populaire déclare: “Si tu dis un mensonge suffisamment gros, et le répètes souvent, beaucoup finiront par le croire.” Celui des évolutionnistes est manifestement assez gros, et il est assurément répété assez fréquemment pour que des millions de personnes y croient.

 

 

Ce mensonge constitue également une fraude, car c’est “un acte visant à tromper ou à dénaturer”, une “perversion volontaire de la vérité dans le but d’inciter autrui à abandonner quelque chose de valeur”. En enseignant que les ancêtres de l’homme sont des animaux — micro-organismes au début de la chaîne et créature simiesque à la fin —, les évolutionnistes ont “échangé la vérité de Dieu contre le mensonge”. Ce faisant, ils incitent quantité de personnes à abandonner quelque chose de grand prix: la foi en un Dieu qui serait leur Créateur. — Romains 1:25.

 

 

Cette fraude fait beaucoup de mal. Ne se sentant plus tenus de respecter les lois du Créateur, les victimes de cette fraude établissent les leurs: ‘Oublie la notion du bien et du mal; satisfais tous tes désirs; fais ce que tu veux; n’écoute pas ta conscience.’ De cette attitude découlent l’effondrement des valeurs morales et l’abandon de toute retenue. Rejetant leur Créateur et les vraies valeurs prônées par la Bible , ceux qui adoptent cette philosophie perdent toute spiritualité et finissent par devenir “comme des animaux dépourvus de raison qui, de leur nature, sont nés pour être pris et détruits”. — 2 Pierre 2:12.

 

 

LES FOSSILES – PREUVES DE L’EVOLUTION DE L’HOMME?

 

 

Fraude scientifique en faveur des évolutionnistes

 

 

Depuis des années, Tomás Serrano était persuadé que le sol de sa petite exploitation andalouse recelait quelque chose d’insolite. Plus d’une fois, en labourant, le vieux fermier à la peau tannée par les intempéries avait mis au jour des ossements et des dents qui n’appartenaient manifestement pas aux animaux d’élevage de la région. Mais ses découvertes n’intéressaient personne au village. Jusqu’en 1980.

 

 

Cette année-là, une équipe de paléontologues est arrivée pour effectuer des fouilles. Très vite, elle a trouvé une véritable mine de fossiles: des ossements d’ours, d’éléphants, d’hippopotames et d’autres animaux disséminés sur une petite superficie correspondant apparemment à un marais asséché. Ce n’est toutefois qu’en 1983 que ce site exceptionnel a eu soudain les honneurs de la presse internationale.

 

 

On venait de découvrir un petit mais curieux morceau de crâne, qui fut présenté comme “le plus vieux fossile humain jamais découvert en Europe et en Asie”. Ayant calculé qu’il était vieux de 900 000 à 1,6 million d’années, certains scientifiques le voyaient déjà déclencher “une révolution dans l’étude de l’espèce humaine”.

 

 

Le fossile qui avait soulevé cet enthousiasme fut baptisé “homme d’Orce”, d’après le nom du village de la province de Grenade où il avait été mis au jour.

 

 

L’“homme d’Orce” présenté à la presse

 

 

Le 11 juin 1983, le fossile fut présenté au public espagnol. D’éminents spécialistes espagnols, français et britanniques l’avaient déjà authentifié, et la reconnaissance politique suivit de près. “L’Espagne, et plus particulièrement Grenade, est désormais à la pointe de l’antiquité [humaine] sur le macrocontinent eurasien”, écrivait, dithyrambique, un mensuel espagnol.

 

 

À quoi ressemblait exactement l’“homme d’Orce”? Les scientifiques le disaient venu d’Afrique depuis peu. Selon eux, le crâne en question était celui d’un adolescent de 1,50 mètre, âgé d’environ 17 ans. Il vivait probablement de chasse et de cueillette et n’avait peut-être pas encore appris à domestiquer le feu. Il possédait vraisemblablement un rudiment de langage et de religion. Il se nourrissait de fruits, de céréales, de baies et d’insectes, ainsi que, de temps à autre, de restes d’animaux tués par les hyènes.

 

 

Marche arrière

 

 

Le 12 mai 1984, deux semaines seulement avant un séminaire international consacré au sujet, l’origine du fossile fut sérieusement remise en question. Après avoir soigneusement nettoyé l’intérieur du crâne des dépôts calcaires qui s’y trouvaient, les paléontologues venaient en effet de constater l’existence d’une “crête” déconcertante. Les crânes humains ne possèdent pas de telles crêtes. Le séminaire fut ajourné.

 

 

“Le crâne de l’‘homme d’Orce’ est probablement celui d’un âne”, titra le quotidien madrilène El País. Finalement, en 1987, un article rédigé par Jordi Augustí et Salvador Moyà, deux des paléontologues à l’origine de la découverte, montra que l’analyse aux rayons X avait confirmé que le fossile était bien celui d’un équidé.

 

 

Pourquoi ont-ils été trompés?

 

 

Ce fiasco a plusieurs raisons, qui, toutes, sont étrangères à la méthode scientifique. La découverte spectaculaire d’ancêtres de l’homme reste rarement très longtemps du domaine exclusif de la science. En l’occurrence, les hommes politiques furent prompts à s’emparer de l’affaire, et la ferveur nationaliste vint éclipser la rigueur scientifique.

 

 

Un conseiller culturel de la région déclara que l’Andalousie pouvait être fière d’“être le site d’une découverte aussi exceptionnelle”. Des doutes ayant été émis dans certains milieux, les autorités andalouses réaffirmèrent avec force que “le fossile était authentique”.

 

 

Si un ossement aussi insignifiant (moins de huit centimètres de diamètre) a pu acquérir une telle notoriété, c’est en partie parce que l’évolution de l’homme ne repose sur aucun fondement solide. En dépit de la petite taille du fossile, l’“homme d’Orce” a été présenté comme “la plus importante découverte paléontologique de ces dernières années, et [comme] le chaînon manquant entre l’Africain typique (Homo habilis) et le plus vieil homme du continent eurasien (Homo erectus)”. Quant aux détails sur l’apparence et le mode de vie de l’“homme d’Orce”, ils étaient le fruit d’une imagination fertile au service d’une hypothèse pseudo-scientifique.

 

 

Un an environ avant la découverte, le responsable de l’équipe scientifique, Josep Gibert, avait déclaré que la région réservait certainement des surprises. “Il s’agit de l’une des plus importantes concentrations du quaternaire inférieur en Europe”, affirmait-il. Même après la révélation de la véritable identité du fossile, il n’en démordait pas: “La communauté scientifique internationale croit fermement que, tôt ou tard, on trouvera dans la zone de Guadix-Baza [site de la découverte] un fossile humain vieux de plus d’un million d’années, et ce sera assurément une découverte extraordinaire.” Voilà qui s’appelle prendre ses désirs pour des réalités.

 

 

“La science a pour objet la découverte de la vérité”

 

 

La controverse autour de l’“homme d’Orce” illustre bien la difficulté que la paléontologie éprouve à fournir les preuves de la prétendue évolution de l’homme. Après des décennies de fouilles, aucun fossile authentique des supposés ancêtres simiens de l’homme n’a été exhumé. Bien que l’idée déplaise à certains scientifiques, se pourrait-il qu’il faille conclure de cette absence d’éléments déterminants que l’homme n’est pas le produit de l’évolution?

 

 

Un observateur impartial serait en droit de se demander si d’autres “hommes-singes” célèbres ne sont pas aussi suspects que l’“homme d’Orce”. Comme l’Histoire l’a amplement démontré, la science peut mener à la vérité, mais les scientifiques ne sont nullement à l’abri de l’erreur. Notamment quand des préjugés politiques, philosophiques et personnels interfèrent... et que l’on cherche à expliquer tant avec si peu.

 

 

Y a-t-il d’autres supercheries ?

 

 

Certains savants, désireux de trouver la preuve que les “hommes-singes” ont bien existé, ont même été trompés. Citons, par exemple, l’affaire de l’homme de Piltdown, en 1912. Pendant environ 40 ans, il a été accepté comme authentique par presque toute la communauté évolutionniste. Finalement, en 1953, on a découvert la supercherie quand des techniques modernes ont permis d’établir qu’il s’agissait d’os de singe et d’humain qui avaient été assemblés et vieillis artificiellement. Une autre fois, on dessina et présenta à la presse un “chaînon manquant” aux traits simiesques. On reconnut plus tard que la “preuve” était en tout et pour tout une dent ayant appartenu à une espèce de cochon aujourd’hui disparue.

 

 

Preuves irréfutables ?

 

 

Qu’en est-il des fossiles irréfutables ? Prenons l’exemple de ce qui est considéré comme étant l’un des plus irréfutable des fossiles ou chaînon entre l’homme et le singe « Lucy ».  Voici ce que dit Jastrow, un éminent astronome à son sujet: “Le cerveau n’était pas très grand en taille absolue; il ne faisait que le tiers du cerveau humain.” (Au-delà du cerveau, Robert Jastrow, p. 119). À l’évidence, il s’agit là aussi tout bonnement d’un “singe”. Le New Scientist déclara en fait que “Lucy” avait un cerveau “très comparable à celui d’un chimpanzé” (New Scientist, “Trees Have Made Man Upright”, Jeremy Cherfas, 20 janvier 1983, p. 172).

 

 

Si l’on découvrait aujourd’hui quelque australopithèque vivant, on le mettrait dans un zoo avec d’autres grands singes. Personne ne le qualifierait d’“homme-singe”.

 

 

Evolution partielle ?

 

 

Du point de vue de l’évolution, le fossé évident qui sépare l’homme des singes est surprenant. En effet, selon cette théorie, plus les animaux gravissaient l’échelle de l’évolution, plus ils devenaient aptes à survivre. Si tel est le cas, pourquoi la famille des singes “inférieurs” est-elle toujours bien représentée, alors qu’on ne trouve aucun spécimen des prétendues formes intermédiaires, lesquelles étaient théoriquement plus évoluées? Il existe aujourd’hui des chimpanzés, des gorilles et des orangs-outans, mais pas d’“hommes-singes”. Est-il logique que tous les “chaînons”, plus récents et censément plus évolués, entre les créatures simiesques et l’homme moderne aient disparu et que les singes “inférieurs”, eux, aient survécu?

 

 

LES PREUVES VISIBLES D’UN CREATEUR

 

 

La fraude scientifique — La plus condamnable des fraudes

 

 

Les évolutionnistes disent: ‘L’évolution est un fait; Dieu est un mythe.’ Ils ne peuvent prouver aucune de ces deux affirmations, mais les préjugés se passent de preuves.

 

 

PROPRIÉTÉ PRIVÉE. Défense d’entrer. Cela s’adresse à toi, Dieu! Les évolutionnistes font de la biologie une chasse gardée, dont ils écartent Dieu. ‘Tous les scientifiques compétents croient à l’évolution’, disent-ils. Autrement dit, ‘les scientifiques qui n’y croient pas sont incompétents; ils n’ont pas notre compétence’. Quant à Dieu, il n’a pas, selon eux, sa place dans le raisonnement scientifique. D’ailleurs, on est même incapable de prouver son existence.

 

 

C’est là, dans ce méprisant rejet de Dieu, que se situe la plus condamnable des fraudes.

 

 

À la page 188 de leur livre, La nouvelle biologie (angl.), Robert Augros et George Stanciu rapportent des déclarations de quelques scientifiques de premier plan qui rejettent l’idée de Dieu: “Il est largement admis que Darwin a débarrassé une fois pour toutes la biologie du besoin d’une intervention divine. Selon Eldredge, Darwin ‘nous a appris que l’histoire de la vie peut s’expliquer en termes purement naturalistes, sans qu’il soit nécessaire de faire intervenir le surnaturel ou le divin’. Julian Huxley disait que, ‘grâce au darwinisme, toute allusion à un Dieu créateur des organismes a disparu des débats rationnels’. François Jacob a écrit: ‘Darwin a infirmé l’idée selon laquelle chaque espèce aurait été conçue séparément par un Créateur.’ Enfin, à propos de l’origine du premier organisme, Simpson écrit qu’‘absolument rien ne nous permet de postuler qu’il y a eu miracle, pas plus qu’il n’est besoin de donner une explication autre que matérialiste à l’apparition des processus nouveaux de la reproduction et de la mutation’.”

 

 

‘N’exclut-on pas ainsi l’idée qu’un Créateur intelligent soit à l’origine de la vie sur terre?’ vous demanderez-vous peut-être. Et les évolutionnistes de répondre: ‘Pas besoin de Créateur; le hasard a tout fait. Le hasard aveugle, voilà l’architecte de l’univers. Nous l’appelons sélection naturelle.’

 

 

Pourtant, plus nous progressons en connaissance, plus l’existence d’une direction se confirme. La somme d’intelligence et de sagesse est stupéfiante. N’est-ce pas beaucoup attendre d’un hasard aveugle, irréfléchi, inintelligent? Des centaines de mécanismes naturels — que les inventeurs humains ont souvent copiés — témoignent d’une sagesse créatrice. Considérez les quelques exemples suivants:

 

 

Le tracé aérodynamique des ailes des oiseaux a précédé de plusieurs milliers d’années celui de l’aile d’avion, qui lui reste de toute façon inférieur. Le nautile et la seiche disposent d’une coquille compartimentée qui leur permet de flotter à n’importe quelle profondeur beaucoup plus efficacement que les sous-marins modernes. La pieuvre et le calmar sont les maîtres de la propulsion par réaction. La chauve-souris et le dauphin possèdent respectivement un radar et un sonar hautement performants. Certaines espèces de reptiles et d’oiseaux de mer ont leur propre “usine de dessalement”, grâce à quoi ils peuvent boire de l’eau de mer. Des bactéries disposent pour se déplacer d’un moteur rotatif dont elles peuvent même inverser le mouvement.

 

 

Les termites, grâce à une conception ingénieuse de leur demeure et à une utilisation de l’eau non moins efficace, disposent d’un nid climatisé. Des insectes, des plantes microscopiques, des poissons et des arbres ont leur propre “antigel”. Des serpents, des moustiques et des oiseaux (le talégalle d’Australie et le leipoa ocellé) sont capables de déceler des changements de température de l’ordre de quelques centièmes de degrés grâce à leur thermomètre interne. Les frelons et les guêpes fabriquent du papier. Des spongiaires, des champignons, des bactéries, des vers, des insectes et des poissons produisent de la lumière froide, souvent colorée. De nombreux oiseaux migrateurs semblent avoir des boussoles, des cartes et des horloges biologiques dans la tête. Des coléoptères et des araignées d’eau utilisent des équipements et des cloches de plongée.

 

 

Seule une intelligence bien supérieure à celle de l’homme peut être à l’origine de ces mécanismes et de cette sagesse instinctive (Proverbes 30:24). Toutefois, certains des exemples les plus étonnants nous viennent du monde de l’infiniment petit, là où précisément les évolutionnistes espéraient découvrir la forme de vie élémentaire à partir de laquelle se serait réalisée l’évolution vers les organismes complexes — l’être humain y compris. Élémentaire? On en est loin!

 

 

Dans son livre Évolution: Une théorie en crise, Michael Denton, spécialiste en biologie moléculaire, écrit à la page 258: “La biologie moléculaire a montré que même les plus simples des systèmes vivants, les cellules bactériennes, sont d’une extrême complexité. Malgré sa taille incroyablement minuscule, son poids inférieur à [un milliardième de gramme], la plus petite des bactéries est en effet une véritable usine miniature dotée d’une puissante machinerie moléculaire, riche de milliers de pièces magnifiquement conçues; ce système — composé d’une centaine de milliards d’atomes — est beaucoup plus complexe que n’importe quelle machine fabriquée par l’homme et absolument sans équivalent dans le monde inorganique.

 

 

Attribuer une intelligence aussi incomparable au hasard aveugle et stupide relève d’une extraordinaire naïveté et d’une foi semblable à celle des dévots du paganisme qui vivaient au temps du prophète Ésaïe. “Mais vous êtes ceux qui quittent Jéhovah, leur fut-il dit, ceux qui oublient ma montagne sainte, ceux qui dressent une table pour le dieu de la Chance et ceux qui remplissent jusqu’au bord le vin mélangé pour le dieu du Destin.” (Ésaïe 65:11). Les évolutionnistes pensent qu’une succession de millions d’événements “chanceux” séparent la matière inorganique de l’homme, mais ils ne sont même pas parvenus à atteindre le premier barreau de leur échelle évolutive. Leur “dieu de la Chance ” est bien peu fiable.

 

 

Rationnel et scientifique ?

 

 

Les protéines indispensables à la vie se composent de molécules très complexes. Quelle était la probabilité d’apparition d’une seule de ces molécules par hasard dans une soupe organique? Des évolutionnistes reconnaissent qu’il y avait une chance sur 10113 (1 suivi de 113 zéros). Or, pour les mathématiciens, un événement qui n’a qu’une chance sur 1050 de se produire est en fait une impossibilité. On peut se rendre compte à quel point cela était improbable quand on considère que le nombre 10113 est plus important que le nombre total de tous les atomes de l’univers, selon les estimations des savants!

 

 

Certaines protéines servent de matériaux de construction, d’autres d’enzymes, lesquels accélèrent les réactions chimiques à l’intérieur des cellules. Sans ces enzymes, la cellule mourrait. Mais pour maintenir celle-ci en activité, il faut que 2 000 protéines, et non pas quelques-unes seulement, servent d’enzymes. Quelles chances y avait-il d’obtenir toutes ces protéines par hasard? Une sur 1040000! “Une probabilité terriblement faible qu’on ne pourrait envisager, dit l’astronome Fred Hoyle, même si l’univers tout entier était une soupe organique.” Et il ajoute: “À moins que, par ses préjugés nés de ses croyances sociales ou de sa formation scientifique, on soit persuadé que la vie est née [spontanément] sur la terre, ce simple calcul écarte complètement cette idée.”

 

 

Cependant, la probabilité d’un tel phénomène est beaucoup plus faible encore que ne le laisse entendre ce chiffre déjà ‘terriblement petit’. En effet, la cellule doit être entourée d’une membrane. Or cette membrane, constituée de protéines, de glucides et de lipides, est extrêmement complexe. Voici d’ailleurs ce qu’écrit à ce sujet l’évolutionniste Leslie Orgel: “Les membranes cellulaires comportent aujourd’hui des canaux et des pompes qui règlent très précisément l’introduction et le rejet d’éléments nutritifs, des déchets, des ions métalliques, etc. Ces canaux aux fonctions hautement spécifiques ont besoin de protéines très particulières, des molécules qui ne pouvaient exister au tout début de l’évolution de la vie.

Des hommes de science de grande renommée ont du mal à croire au hasard. À leurs yeux, le monde physique reflète l’intelligence. Robert Millikan, prix Nobel de physique et partisan de l’évolution, a fait cette remarque lors d’une réunion de l’Association américaine de physique: “Il existe une divinité qui nous a conçus dans un dessein (...). Une philosophie purement matérialiste est, à mes yeux, le comble de l’inintelligence. De tout temps, les observations faites par les hommes réfléchis ont suscité en eux un sentiment de profond respect.” Au cours de son exposé, ce physicien cita les propos d’Albert Einstein, dans lesquels celui-ci avouait “s’appliquer humblement à comprendre ne serait-ce qu’une infinitésimale partie de l’intelligence manifeste dans la nature”.

 

 

T. N. Tahmisian, physiologiste rattaché à la Commission américaine de l’énergie atomique, a dit : “Les hommes de science qui enseignent que l’évolution est un fait scientifique sont des aigrefins consommés, et l’histoire qu’ils racontent est peut-être la plus grande supercherie jamais inventée. Il n’y a pas un iota de fait dans l’explication qu’ils nous donnent de l’évolution.” Il a qualifié cette théorie de “fatras embrouillé de devinettes et de jongleries de chiffres”. Un autre savant, J. W. Klotz, chef de la section des sciences d’une université, a affirmé en 1965 que “la croyance à l’évolution exige toujours beaucoup de foi”.

 

De nombreux autres hommes de science de grande renommée ont du mal à croire au hasard. À leurs yeux, le monde physique reflète l’intelligence. Robert Millikan, prix Nobel de physique et partisan de l’évolution, a fait cette remarque lors d’une réunion de l’Association américaine de physique: “Il existe une divinité qui nous a conçus dans un dessein (...). Une philosophie purement matérialiste est, à mes yeux, le comble de l’inintelligence. De tout temps, les observations faites par les hommes réfléchis ont suscité en eux un sentiment de profond respect.” Au cours de son exposé, ce physicien cita les propos d’Albert Einstein, dans lesquels celui-ci avouait “s’appliquer humblement à comprendre ne serait-ce qu’une infinitésimale partie de l’intelligence manifeste dans la nature”.

 

Que toute création suppose l’existence d’un créateur, cela fut illustré d’une façon très originale par le savant anglais sir Isaac Newton. Celui-ci avait fait fabriquer par un mécanicien habile une reproduction en miniature du système solaire, avec les planètes représentées par des billes qu’une manivelle faisait tourner grâce à un système compliqué d’engrenages et de courroies. Newton reçut la visite d’un de ses amis, un savant qui ne croyait pas en Dieu. Leur conversation est relatée en ces termes :

 

 

“Un jour que Newton lisait dans son cabinet de travail, la reproduction étant à côté de lui sur une table, son ami incroyant entra dans la pièce. Homme de science, il reconnut immédiatement le système solaire et s’en approcha pour tourner lentement la manivelle. Avec une admiration évidente, il regardait évoluer les corps célestes sur leurs orbites, tous à leurs vitesses respectives. S’éloignant un peu, il s’exclama : ‘Quel mécanisme superbe ! Qui l’a fabriqué ?’ Sans lever les yeux de son livre, Newton répondit : ‘Personne !’

 

 

“Se tournant vers lui, l’athée lui dit : ‘Sans doute n’as-tu pas compris ma question. Je te demandais : Qui a fabriqué cet appareil ?’ Cette fois, Newton leva les yeux et assura son ami avec le plus grand sérieux que personne ne l’avait fait, mais que c’était par le plus pur hasard que les divers éléments du mécanisme tant admiré s’étaient rassemblés de la sorte. L’athée étonné répliqua avec une certaine vivacité : ‘Tu dois me prendre pour un sot ! Naturellement quelqu’un a fabriqué ce mécanisme, un génie d’ailleurs, et je voudrais connaître son nom.’

 

 

“Newton déposa son livre, se leva et mit sa main sur l’épaule de son ami. ‘Ce mécanisme, dit-il, n’est qu’une faible imitation d’un système bien plus merveilleux dont tu connais les lois. Je suis incapable de te convaincre que ce jouet n’a pas eu de créateur, et pourtant, tu prétends croire que l’original grandiose, que le mécanicien n’a fait que copier, a pris naissance, sans l’intervention d’un créateur. Explique-moi, je te prie, par quel raisonnement tu es arrivé à pareille conclusion.’”

 

 

Newton parvint à convaincre son ami que toute création suppose un créateur. Il nous suffit de regarder autour de nous pour aboutir à la même conclusion. Assis dans votre fauteuil, posez-vous ces questions : De tout ce qui m’entoure, combien de choses sont le produit de l’évolution, et combien sont l’œuvre d’un créateur intelligent ? Mon bureau est-il l’aboutissement d’une évolution, ou l’ouvrage d’un fabricant ? Qu’en est-il de ma lampe, de mon lit, de mes chaises, de l’appareil de chauffage, de la table, du tapis, des murs, voire même de tout l’édifice où je me trouve ? Toutes ces choses ont été créées. Vous êtes vous-même issu de votre mère et de votre père. Par quel raisonnement peut-on donc prétendre que des organismes vivants, infiniment plus complexes que ces objets inanimés, ne sont pas le fait d’un créateur ?

 

 

La conclusion logique qui s’impose, compte tenu de tous les faits, est celle qu’a tirée un chimiste expérimentateur, qui a écrit :

 

 

“Les processus organiques et biochimiques qui sont à l’œuvre dans l’organisme animal sont tellement complexes qu’il n’est pas étonnant qu’interviennent de temps à autre des troubles fonctionnels ou des maladies. Il est plutôt surprenant qu’un mécanisme aussi complexe puisse fonctionner correctement. Tout cela suppose l’existence d’un inventeur et d’un soutien d’une intelligence infinie. (...) Le mécanisme le plus simple fabriqué par l’homme a obligatoirement un inventeur, un créateur. Je n’arrive pas à concevoir que l’on puisse penser qu’un mécanisme dix mille fois plus complexe ait pu s’inventer et se construire par ses propres moyens.”

 

 

 

 

 

 

 

Finissons de manière plus légère et poétique. Dans le livre De l’autre côté du miroir, Alice, incrédule devant la logique contradictoire de la Reine blanche, ne peut s’empêcher de rire. “Inutile d’essayer, dit-elle; on ne saurait absolument pas croire à l’impossible.” Et la Reine de répondre: “Je prétends que vous ne vous y êtes pas suffisamment exercée. Lorsque j’avais votre âge, je m’y appliquais régulièrement une demi-heure par jour. Eh bien, il m’est arrivé, avant d’avoir pris le petit déjeuner, de croire jusqu’à six choses impossibles.”

 

 

Les évolutionnistes sont les Reines blanches modernes. Ils s’exercent sans relâche à croire à des choses impossibles. Après tout, est-il si difficile de croire qu’il peut exister une intelligence hautement supérieure à l’Homme ? L’orgueil de l’homme en a empêché plus d’un de croire qu’il y a quelqu’un de supérieur à son couvre chef.

 

 

 

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24 novembre 2006 5 24 /11 /novembre /2006 22:11

JACQUES — POINTS PRINCIPAUX

 

 

 

 

Objet :

 

 

 

 

Lettre qui souligne que la foi doit être démontrée par des œuvres.

 

 

Écrite avant 62 de n. è., plus de huit ans avant la destruction de Jérusalem par les Romains.

 

 

Les chrétiens qui endurent fidèlement les épreuves ont des raisons d’être heureux (1:1-18).

 

 

 

 

Dieu nous donnera généreusement la sagesse nécessaire pour endurer si nous continuons à la demander avec foi.

 

 

Dieu ne nous éprouve jamais par des choses mauvaises ; mais chacun peut être entraîné dans une mauvaise conduite par son propre désir mauvais.

 

 

Tout ce qui vient de Jéhovah est bon.

 

 

 

 

Pour qu’un culte soit agréé par Dieu, il doit s’accompagner d’œuvres justes qui démontrent la foi (1:19–2:26).

 

 

 

 

Rejetez toute méchanceté et acceptez avec douceur la parole de Dieu ; soyez un pratiquant de la parole et pas seulement un auditeur.

 

 

Apprenez à maîtriser votre langue, occupez-vous des orphelins et des veuves, et gardez-vous sans tache du côté du monde.

 

 

Favoriser le riche tout en méprisant le pauvre est une violation de “ la loi royale ” de l’amour.

 

 

Une foi vivante se révèle par des œuvres, comme le montrent les exemples d’Abraham et de Rahab.

 

 

Les enseignants ont une grande responsabilité devant Jéhovah (3:1-18).

 

 

Ils doivent, ainsi que tous les chrétiens, apprendre à maîtriser leur langue.

 

 

Ils y parviendront s’ils manifestent la sagesse d’en haut.

 

 

 

 

Les tendances du monde affecteront nos relations avec Dieu (4:1–5:12).

 

 

 

 

Ceux qui se combattent à des fins égoïstes ou qui condamnent leurs frères doivent se repentir.

 

 

L’amitié pour le monde est inimitié contre Dieu.

 

 

Faire des projets matérialistes sans tenir compte de la volonté de Dieu est de l’arrogance.

 

 

Le jugement divin attend les oppresseurs riches, qui escroquent autrui.

 

 

En attendant le jugement de Jésus Christ, il ne faut pas être impatient ni soupirer sous l’adversité.

 

 

 

 

Pour guérir d’une maladie spirituelle consécutive à un péché, le souffrant devrait demander l’aide des anciens de l’Eglise (5:13-20).

 

 

 

 

Une confession franche du péché et les prières des anciens en faveur du pécheur favoriseront sa guérison spirituelle.

 

 

Ramener un frère qui s’égare, c’est le sauver de la mort spirituelle.

 

 

 

 

UN PIERRE — POINTS PRINCIPAUX

 

 

 

 

Objet :

 

 

 

 

Lettre encourageant les chrétiens à être vigilants et à endurer fidèlement malgré les épreuves.

 

 

Écrite à Babylone par l’apôtre Pierre, qui prit Silvain comme secrétaire, vers 62-64 de n. è.

 

 

 

 

Les chrétiens doivent agir d’une manière digne de leur merveilleuse espérance.

 

 

“ Ceux qui ont été choisis ” reçoivent une espérance vivante, un héritage qui ne peut se corrompre, dans le ciel (1:1-5).

 

 

Ils ont foi en Jésus Christ pour le salut de leurs âmes — chose à laquelle les prophètes d’autrefois, et même les anges, s’intéressaient intensément (1:8-12).

 

 

Par conséquent, les chrétiens doivent mobiliser leurs facultés pour l’action, renoncer à leurs désirs d’autrefois, être saints, se conduire avec crainte de Dieu et manifester l’amour fraternel (1:13-25).

 

 

Ils doivent avoir un ardent désir pour le ‘ lait de la parole ’ afin de grandir pour le salut (2:1-3).

 

 

Ils sont une maison spirituelle, une sainte prêtrise, bâtie sur Christ comme fondement ; par conséquent, ils doivent offrir des sacrifices spirituels agréés de Dieu (2:4-8).

 

 

Formant un peuple destiné à être une propriété particulière, ils annoncent les vertus de leur Dieu et se conduisent d’une manière qui l’honore (2:9-12).

 

 

 

 

Les relations avec les autres humains doivent être fondées sur les principes divins.

 

 

Les chrétiens doivent être soumis aux dirigeants humains, aimer leurs frères, craindre Dieu (2:13-17).

 

 

Les domestiques doivent être soumis à leurs maîtres, même quand ceux-ci ne sont pas raisonnables ; Jésus donna un bel exemple en endurant le mal avec patience (2:18-25).

 

 

Les femmes doivent être soumises à leur mari ; si le mari est non croyant, la belle conduite de sa femme arrivera peut-être à le gagner (3:1-6).

 

 

Les maris doivent assigner de l’honneur à leur femme “ comme à un vase plus faible ”. (3:7.)

 

 

Tous les chrétiens doivent manifester de la sympathie envers leurs semblables, ne pas rendre le mal pour le mal, mais poursuivre la paix (3:8-12).

 

 

La fin de toutes choses s’étant approchée, les chrétiens doivent être sains d’esprit et vigilants en vue des prières, avoir un amour intense les uns pour les autres et utiliser leurs dons pour honorer Dieu (4:7-11).

 

 

Les hommes d’âge mûr doivent mettre de l’ardeur à faire paître le troupeau de Dieu ; les jeunes gens sont tenus de rester soumis aux anciens ; tous doivent faire preuve d’humilité (5:1-5).

 

 

 

 

L’endurance et la fidélité dans la souffrance procurent des bénédictions.

 

 

Les chrétiens peuvent se réjouir même lorsqu’ils subissent des épreuves pénibles, puisque la valeur de leur foi sera rendue manifeste (1:6, 7).

 

 

Ils ne devraient pas souffrir pour avoir commis une mauvaise action ; s’ils souffrent à cause de la justice, ils doivent glorifier Dieu, sans éprouver de honte ; c’est un temps de jugement (3:13-17 ; 4:15-19).

 

 

Christ souffrit et mourut dans la chair pour nous conduire à Dieu ; en conséquence, nous ne vivons plus selon les désirs de la chair, même si des individus charnels parlent de nous en mal parce que nous sommes différents (3:18–4:6).

 

 

Si un chrétien endure fidèlement des épreuves, il participera à de grandes réjouissances lors de la révélation de Jésus ; en outre, il a l’assurance d’avoir dès maintenant l’esprit de Dieu (4:12-14).

 

 

Que chacun s’humilie sous la main de Dieu et rejette sur Lui toute son inquiétude ; que chacun s’oppose à Satan, avec l’assurance que Dieu lui-même rendra forts Ses serviteurs (5:6-10).

 

 

 

 

DEUX PIERRE — POINTS PRINCIPAUX

 

 

 

 

Lettre encourageant les chrétiens à lutter et à s’attacher à la parole prophétique ; elle contient des avertissements énergiques contre l’apostasie.

 

 

Écrite peut-être depuis Babylone vers 64 de n. è.

 

 

 

 

Les chrétiens doivent lutter et faire confiance à la parole prophétique.

 

 

Dieu donne volontiers toutes les choses qui concernent la vie et l’attachement à Dieu ; en retour, les chrétiens doivent lutter pour cultiver la foi, la vertu, la connaissance, la maîtrise de soi, l’endurance, l’attachement à Dieu, l’affection fraternelle et l’amour — qualités qui les rendront actifs et productifs (1:1-15).

 

 

Les chrétiens doivent prêter attention à la parole prophétique divinement inspirée ; lorsque Pierre vit Jésus transfiguré et qu’il entendit Dieu parler dans la montagne, la parole prophétique fut rendue plus certaine (1:16-21).

 

 

 

 

Il faut se garder des faux enseignants et d’autres gens corrompus ; le jour de Jéhovah approche.

 

 

De faux enseignants s’infiltreront dans la congrégation, introduisant des sectes destructrices (2:1-3).

 

 

Jéhovah jugera à coup sûr ces apostats, de même qu’il jugea les anges désobéissants, le monde impie aux jours de Noé, et les villes de Sodome et Gomorrhe (2:4-10).

 

 

Ces faux enseignants méprisent l’autorité, souillent la réputation des chrétiens par leurs excès et leur immoralité ; ils séduisent les faibles et promettent la liberté alors qu’eux-mêmes sont esclaves de la corruption (2:10-19).

 

 

Leur situation est pire maintenant qu’à l’époque où ils ne connaissaient pas Jésus Christ (2:20-22).

 

 

Attention aux moqueurs qui, dans les derniers jours, railleront le message relatif à la présence promise de Jésus ; ils oublient que le Dieu qui a l’intention de détruire ce système de choses a déjà détruit le monde avant le déluge (3:1-7).

 

 

Il ne faut pas confondre la patience de Dieu et la lenteur — Dieu est patient parce qu’il veut que les hommes se repentent ; toutefois, ce système de choses sera bel et bien détruit au jour de Jéhovah, et il sera bel et bien remplacé par de nouveaux cieux et une nouvelle terre justes (3:8-13).

 

 

Les chrétiens doivent faire tout leur possible pour être “ sans tache et sans défaut et dans la paix ” ; ainsi, ils ne seront pas égarés par de faux enseignants, mais ils croîtront dans la faveur imméritée et la connaissance de Christ (3:14-18).

 

 

 

 

UN JEAN — POINTS PRINCIPAUX

 

 

 

 

Vigoureux traité destiné à protéger les chrétiens des influences apostates.

 

 

Écrit par l’apôtre Jean vers 98 de n. è., après la Révélation et peu avant sa mort.

 

 

 

 

Prenons garde aux mensonges propagés sur Jésus.

 

 

La venue de Jésus dans la chair est confirmée par le fait qu’il a été entendu, vu et touché (1:1-4).

 

 

Celui qui nie que Jésus est le Christ est un menteur, un antichrist ; les croyants oints connaissent la vérité et ils n’ont pas besoin d’écouter un enseignement différent (2:18-29).

 

 

Toute parole inspirée qui nie que Jésus Christ est venu dans la chair ne vient pas de Dieu ; beaucoup de faux prophètes sont sortis (4:1-16).

 

 

Celui qui nie que Jésus est le Fils de Dieu rejette le témoignage du Père lui-même au sujet de son Fils (5:5-12).

 

 

 

 

Les chrétiens ne vivent pas dans le péché.

 

 

Si nous fuyons les ténèbres et marchons dans la lumière, le sang de Jésus nous purifie du péché (1:5-7).

 

 

Si nous venons à commettre un péché, nous devons confesser notre faute, et nous serons purifiés grâce au sacrifice de Jésus (1:8–2:2).

 

 

Les chrétiens ne pratiquent pas le péché ; ceux qui pratiquent le péché viennent du Diable ; les enfants de Dieu recherchent la justice et fuient le péché (3:1-12 ; 5:18, 19).

 

 

Les chrétiens sont encouragés à prier pour leur frère qui tombe dans le péché — tant qu’il ne s’agit pas d’un péché “ qui fait encourir la mort ”. (5:16, 17.)

 

 

 

 

L’amour pour Dieu et pour nos compagnons chrétiens nous sauvegardera.

 

 

Celui qui aime son frère marche dans la lumière et ne trébuchera pas (2:9-11).

 

 

S’il veut l’amour du Père, le chrétien doit faire Sa volonté et ne pas aimer le monde ni ses attraits (2:15-17).

 

 

L’amour sincère pour les frères montre qu’on est passé de la mort à la vie ; si nous ne manifestons pas de l’amour envers nos frères en les aidant quand ils sont dans le besoin, il n’y a pas l’amour de Dieu en nous (3:13-24).

 

 

Les chrétiens doivent s’aimer les uns les autres parce que Dieu est amour ; nous l’aimons parce qu’il nous a aimés le premier ; si un chrétien déclare aimer Dieu, mais qu’il haïsse son frère, c’est un menteur (4:7–5:2).

 

 

 

 

DEUX JEAN — POINTS PRINCIPAUX

 

 

 

 

Lettre adressée à “ la dame choisie ” : peut-être une personne ou bien une congrégation.

 

 

Écrite par l’apôtre Jean vers 98 de n. è.

 

 

 

 

Continuons à marcher dans la vérité (v. 1-6).

 

 

Jean et tous les autres qui connaissent la vérité aiment “ la dame choisie ” et ses enfants qui marchent dans la vérité.

 

 

Il l’encourage à continuer de cultiver l’amour.

 

 

L’amour signifie “ marcher selon [les] commandements ” de Dieu.

 

 

 

 

Méfions-nous des trompeurs (v. 7-13).

 

 

Les trompeurs nient que Jésus Christ est venu dans la chair.

 

 

Les chrétiens doivent fuir quiconque ne demeure pas dans l’enseignement de Christ ; ils ne doivent pas recevoir une telle personne chez eux ni même lui adresser de salutation ; autrement ils risquent de participer à ses œuvres méchantes.

 

 

 

 

TROIS JEAN — POINTS PRINCIPAUX

 

 

 

 

Lettre inspirée adressée à Gaïus et qui peut être profitable aux chrétiens.

 

 

Écrite par l’apôtre Jean vers 98 de n. è., à peu près à la même époque que ses deux autres lettres.

 

 

 

 

Nous sommes tenus d’être hospitaliers envers nos compagnons chrétiens (v. 1-8).

 

 

Jean a éprouvé une grande joie quand des frères itinérants lui ont rapporté que Gaïus marchait dans la vérité et lui ont parlé de son amour, qu’il exprimait sans doute en les recevant avec hospitalité.

 

 

Nous sommes “ des compagnons de travail dans la vérité ” si nous témoignons de l’hospitalité envers les frères qui sortent pour le nom de Dieu.

 

 

 

 

Imitons, non pas ce qui est mauvais, mais ce qui est bon (v. 9-14).

 

 

Diotréphès, qui aime occuper la première place, ne reçoit rien de la part de Jean avec respect.

 

 

Il ne veut pas recevoir les frères itinérants et cherche à expulser quiconque désire leur témoigner de l’hospitalité.

 

 

N’imitons pas ce qui est mauvais ; imitons ce qui est bon.

 

 

 

 

JUDE — POINTS PRINCIPAUX

 

 

 

 

Mise en garde concise et puissante contre les méchants qui voudraient s’infiltrer dans la congrégation.

 

 

Probablement écrite vers 65 de n. è., plus de 30 ans après la mort et la résurrection de Christ.

 

 

 

 

Une situation qui requiert de l’endurance de la part des chrétiens (v. 1-4).

 

 

Des impies se sont glissés dans la congrégation et se servent de la faveur imméritée de Dieu comme prétexte pour se livrer au dérèglement.

 

 

Les chrétiens doivent livrer un dur combat pour la foi.

 

 

 

 

Les tendances, le comportement et les gens dont il faut se méfier (v. 5-16).

 

 

Il ne faut pas oublier que les Israélites qui manquèrent de foi après avoir été sauvés d’Égypte furent détruits.

 

 

Les anges qui abandonnèrent leur position naturelle furent punis.

 

 

Sodome et Gomorrhe, coupables de la plus vile immoralité, subirent le jugement du feu éternel.

 

 

Malgré ces précédents, certains essaient d’introduire des pratiques semblables dans la congrégation.

 

 

Mikaël n’usa pas de termes injurieux, même quand il parla avec le Diable ; or les individus en question “ parlent en mal des glorieux ”.

 

 

Ils suivent les mauvais exemples de Caïn, de Balaam et de Qorah.

 

 

Ils représentent un danger comparable à celui de rochers cachés sous l’eau ; comme des nuages sans eau, comme des arbres morts, déracinés, ils n’apportent rien de bien.

 

 

Hénok prophétisa le jugement de Dieu contre de tels pécheurs impies.

 

 

Ces hommes sont des individus qui murmurent, qui se plaignent, des égocentriques et des flatteurs qui savent tromper.

 

 

 

 

Comment les chrétiens peuvent-ils résister à cette mauvaise influence ? (v. 17-25.)

 

 

Il ne faut pas oublier que les apôtres prédirent la présence de tels hommes “ au dernier temps ”.

 

 

Les chrétiens doivent se montrer différents d’eux, se bâtir sur le fondement de la foi, prier avec de l’esprit saint, se garder dans l’amour de Dieu, attendre que s’exprime la miséricorde de Jésus.

 

 

Ils doivent aussi aider les autres, faire miséricorde à ceux qui doutent, les sauver en les arrachant du feu.

 

 

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