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2 janvier 2006 1 02 /01 /janvier /2006 19:47

La pettite Owmadji est prise de diarrhée. Sa mère, Hawa, a peur qu’elle se déshydrate ; elle a entendu que récemment sa cousine au village a perdu son bébé de cette façon. La grand-mère d’Owmadji, belle-mère de Hawa, veut emmener l’enfant chez un sorcier de la tribu ; elle affirme : “ C’est un mauvais esprit qui la rend malade. Tu n’as pas voulu qu’elle porte un grigri pour être protégée, et maintenant les problèmes arrivent ! ”

 

 

 

 

Cette scène pourrait se situer dans bien des endroits du monde. Des centaines de millions de gens pensent que les esprits méchants sont la cause cachée des maladies. Est-ce vrai ?

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme les causes de la maladie sont restées inconnues pendant la plus grande partie de l’histoire de l’humanité, beaucoup d’idées superstitieuses ont germé, et notamment celle selon laquelle toutes les maladies sont imputables à des esprits méchants. Une encyclopédie (The New Encyclopædia Britannica) propose une explication à cela. Les guérisseurs d’autrefois, dit-elle, essayaient de soigner les malades avec diverses racines et feuilles et avec tout ce qu’ils avaient sous la main. Parfois quelque chose marchait. Alors le guérisseur ajoutait à la thérapie un ensemble de pratiques et de rites superstitieux, qui servaient à masquer le vrai remède. Il était sûr ainsi que l’on continuerait de recourir à ses services. Voilà comment la médecine s’est entourée d’une aura de mystère, et comment les gens ont été encouragés à rechercher l’aide du surnaturel.

 

 

 

 

Mais la diarrhée de la fillette, maladie parfois mortelle pour les jeunes enfants sous les tropiques, était-elle vraiment provoquée par des esprits invisibles ?

 

 

 

 


Est-ce le Diable qui nous fait tomber malades ?

 

 

 

 

LA MALADIE N ’AURAIT JAMAIS DÛ EXISTER. Dieu nous a créés pour vivre éternellement avec une santé parfaite. C’est depuis qu’une créature spirituelle, Satan, a poussé au péché nos premiers parents, Adam et Ève, que la maladie, la douleur et la mort affligent la famille humaine. — GENÈSE 3:1-5, 17-19 ; ROMAINS 5:12.

 

 

 

 

Cela signifie-t-il que toutes les maladies sont un résultat direct de l’action du monde des esprits ?

 

 

 

 

 

 

 

 

La Bible répond très clairement à cette question. Elle montre tout d’abord que les esprits de nos ancêtres ne peuvent pas avoir d’action sur les vivants

 

 

 

 

 

 

 

 

La condition des morts est révélée en Ecclésiaste 9:5, 10, où on lit : “ Les morts ne savent plus rien ; [...] dans le séjour des morts où tu vas, il n’y a plus ni travail, ni science, ni intelligence, ni sagesse. ” (Bible de Maredsous). La mort est par conséquent un état de non-existence. Un psalmiste écrivit que, lorsque quelqu’un meurt, “ il retourne à son sol ; en ce jour-là périssent ses pensées ”. (Psaume 146:4.) Ainsi, les morts sont inconscients, inactifs.

 

 

 

 

 

 

 

 

Toutefois, la Bible révèle aussi qu’il existe bel et bien des esprits méchants. Le premier rebelle de l’univers a été la créature spirituelle connue maintenant sous le nom de Satan. D’autres créatures comme lui l’ont imité et ont été appelées démons.

 

 

 

 

 

 

 

 

Satan et les démons peuvent-ils provoquer la maladie ?

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est déjà arrivé. Certaines des guérisons miraculeuses de Jésus ont été des expulsions de démons (Luc 9:37-43 ; 13:10-16). Cependant, la plupart de ses guérisons ont concerné des maladies qui n’étaient pas directement le fait des démons (Matthieu 12:15 ; 14:14 ; 19:2). De même aujourd’hui, en règle générale la maladie résulte de causes naturelles, et non surnaturelles.

 

 

 

 

 

 

 

 

Pendant des millénaires on a cru couramment que l’épilepsie avait un caractère magique, voire démoniaque. On accusait les épileptiques de sorcellerie et on les mettait au ban de la société. Pour chasser les mauvais esprits, on perçait des trous dans leur tête et on les marquait au fer rouge. On considérait leur mal comme une “tare familiale” héréditaire qui aboutissait à la démence.

 

 

 

 

Ces idées ont persisté jusqu’aux temps modernes. Dans les années 50, environ le tiers des États des États-Unis possédaient des lois imposant des limitations au mariage des épileptiques. Certains États avaient même une législation autorisant la stérilisation de ces malades. Il était interdit à ceux-ci de conduire une automobile et peu d’entreprises étaient disposées à les embaucher.

 

 

 

 

C’est pourquoi le Dr Peace Bailey, ancien directeur de l’Institut américain des affections neurologiques et de la cécité, déclara : “L’épilepsie est la seule maladie dont la victime souffre plus de l’attitude de la société à son égard que de son mal.”

 

 

 

 

Heureusement, depuis quelques années, la situation s’est améliorée. Presque tous les États américains ont aboli la législation sur la stérilisation des épileptiques et même les lois leur interdisant de se marier. En Amérique, les épileptiques peuvent à présent recevoir un permis de conduire. En 1937 déjà, le Danemark accordait un permis de conduire aux épileptiques. Aujourd’hui, les employeurs sont plus disposés à embaucher ces personnes.

 

 

 

 

 

 

 

 

Et vous ? Quelle est votre opinion à ce sujet ? Hésiteriez-vous à fréquenter des épileptiques ou à permettre à vos enfants de les fréquenter, en pensant qu’une telle affection peut être causée par des esprits mauvais ?

 

 

 

 

 

 

 

 

La Bible n’appuie pas le point de vue selon lequel l’épilepsie est causée nécessairement par les démons. Nous lisons dans Matthieu 4:24, par exemple, que les gens amenaient à Jésus “tous ceux qui allaient mal, qui étaient affligés de maladies et de tourments divers, des possédés, des épileptiques et des paralysés, et il les guérit”. La Bible fait donc une distinction entre les possédés et les épileptiques.

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est vrai qu’elle montre aussi que les démons peuvent causer l’épilepsie. Elle parle d’un jeune garçon qu’un démon jetait par terre de temps à autre. L’enfant se roulait sur le sol, écumait et manifestait d’autres symptômes de la crise épileptique (Marc 9:14-29). Cependant, la Bible montre également que les démons étaient capables de provoquer le mutisme, car elle dit : “On lui amena [à Jésus] un muet possédé d’un démon ; et après que le démon eut été expulsé, le muet parla.” Dans un autre cas, un démon avait causé la cécité. — Mat. 9:32, 33 ; 12:22.

 

 

 

 

En révélant que les démons ont le pouvoir de causer des affections physiques, la Bible n’indique nullement que la cécité, le mutisme et l’épilepsie sont provoqués généralement par les esprits méchants ou démons. La plupart de ces maladies ont des causes physiques.

 

 

 

 

 

 

 

 

‘ Et Job ? demanderont certains. N’est-ce pas un mauvais esprit qui l’a rendu malade ? ’ En effet, la Bible dit que la maladie de Job a été suscitée par Satan. Mais son cas est une exception. Job était depuis longtemps protégé par Dieu des attaques démoniaques directes, jusqu’au jour où Satan a mis Dieu au défi de frapper Job ; comme des questions importantes étaient en jeu, dans ce cas unique Dieu a partiellement retiré sa protection à son adorateur.

 

 

 

 

Toutefois, il a fixé des limites. Quand il a permis à Satan d’affliger Job, celui-ci a pu rendre Job malade pendant un temps, mais il n’a pas pu le faire mourir (Job 2:5, 6). Finalement, la souffrance de Job a cessé et Dieu l’a grandement récompensé pour son intégrité (Job 42:10-17). Les principes que l’intégrité de cet homme a démontrés sont consignés dans la Bible et sont manifestes pour tous. Il n’y a nul besoin d’une autre épreuve de ce genre.

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans presque tous les cas, le seul lien qui existe entre Satan et les maladies humaines est le fait que Satan a tenté le premier couple et l’a amené à pécher. Le Diable et ses démons ne sont pas la cause directe de chaque maladie. En revanche, Satan ne se gêne pas pour essayer de nous pousser à prendre de mauvaises décisions et à transiger avec notre foi, au préjudice éventuel de notre santé.

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec Job Satan a essayé la persuasion. Comme s’il ne lui suffisait pas d’être privé de ses enfants, de sa richesse et de sa santé, Job a dû en plus entendre ce très mauvais conseil de sa femme : “ Maudis Dieu et meurs ! ” (Job 2:9). Ensuite, il a eu la visite de trois “ amis ” qui se sont comme ligués pour le convaincre que s’il était malade c’était par sa faute (Job 19:1-3). De cette manière, Satan a profité de l’état de faiblesse de Job pour tâcher de le décourager et d’ébranler sa confiance en la justice de Dieu. Mais Job a continué de fonder son espérance sur Dieu seul. — Voir Psaume 55:22.

 

 

 

 

Voir un sorcier pour Job aurait été la pire des choses à faire ! Il se serait privé de la protection de Dieu, et il serait passé à côté de toutes les bénédictions qui l’attendaient après sa dure épreuve. Dieu ne nous oubliera pas, comme il n’a pas oublié Job. “ Vous avez entendu parler de l’endurance de Job, a dit le disciple Jacques, et vous avez vu le dénouement que Dieu a amené. ” (Jacques 5:11). Si nous ne renonçons jamais, nous recevrons nous aussi de magnifiques bénédictions au moment voulu par Dieu.

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous aussi, quand nous sommes malades, nous pouvons être déprimés comme Job. Satan saisit aussitôt l’occasion pour essayer de nous faire faire un faux pas qui mette notre foi en péril. Par conséquent, lorsque nous tombons malades, il est important de ne pas oublier que la cause fondamentale de nos souffrances est probablement l’imperfection héréditaire et pas une influence mystérieuse. Les fidèles du passé ont tous fini par mourir, non pas en raison d’un sort ou d’une malédiction, mais en raison de l’imperfection héréditaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est dangereux de s’imaginer que toutes nos maladies sont imputables directement à des esprits invisibles. Cela risque de nous inspirer une peur morbide des esprits. Et, si nous tombions malades, nous pourrions être tentés de vouloir apaiser les démons au lieu de nous en tenir bien éloignés. Si nous recourions à des pratiques spirites pour avoir laissé Satan nous effrayer, nous trahirions le vrai Dieu (2 Corinthiens 6:15).

 

 

 

 

 

 

 

 

La petite Owmadji, dont on a parlé au début, a déjà la meilleure protection qui soit contre les esprits méchants. Selon l’apôtre Paul, Dieu la considère ‘ sainte ’ parce qu’elle a une mère croyante, et la mère peut prier Dieu d’être avec sa fille par le moyen de l’esprit saint (1 Corinthiens 7:14). Forte de cette connaissance exacte, Hawa a pu rechercher un traitement efficace pour Owmadji au lieu de compter sur des grigris.

 

 

 

 

 

 

 

 

Il a une solution définitive à la maladie : la mort et la résurrection de Jésus. Par le moyen du sacrifice rédempteur de Jésus, les humains droits sont rachetés de leur condition de pécheurs et pourront un jour bénéficier d’une santé parfaite et de la vie éternelle sur une terre paradisiaque (Matthieu 5:5 ; Jean 3:16). Les miracles de Jésus ont donné un aperçu de la véritable guérison qu’apportera le Royaume de Dieu. Par ailleurs, Dieu supprimera Satan et ses démons (Romains 16:20).

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais alors, qu’est-il advenu de la petite fille ? Sa mère s’est rappelé un article, qui évoquait la thérapeutique de réhydratation orale. Elle a préparé le mélange préconisé en suivant les instructions de l’article et l’a fait boire à Owmadji. Aujourd’hui la fillette est en bonne santé.

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous confiez-vous aussi en Dieu quelles que soient les circonstances? Années de vie et paix et bonne santé vous seront alors ajoutés.

 

 

 

 

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2 janvier 2006 1 02 /01 /janvier /2006 19:35

AVEZ-VOUS DE BONNES HABITUDES DE LECTURE ?

 

 

 

 

Lorsque les premières chutes de neige recouvrent le sol, une transformation étrange s’est déjà opérée chez certains animaux. En effet, ils survivent aux rigueurs de l’hiver et de la pénurie de nourriture en dormant. On appelle ce phénomène l’hibernation.

 

 

 

Par exemple la marmotte se nourris au point qu’elle pèse 4 fois son poids habituel. Elle va ainsi passer l’hiver sur ses réserves. D’autres animaux, pendant l’hibernation, se réveillent de leur torpeur, pour grignoter, de temps à autre les provisions faites avant l’hiver. Ainsi pendant l’hibernation, certains animaux vont perdre 30 à 40 % de leur poids habituel.

 

 

 

Par contre l’homme apprécie de manger en moyenne 3 repas par jour. Ainsi un homme aura mangé environ 650 kilos de nourriture en une année. Remarquez qu’il n’est pas possible d’engloutir une telle quantité de nourriture, en quelques semaines, puis de vivre sur ses réserves. Nous avons été conçu pour apprécier nos 3 repas par jour et ce, toute l’année.

 

 

 

Le même constat vaut pour la nourriture spirituelle. Les chrétiens ne veulent pas hiberner. Nous ne voulons pas, non plus, vivre sur nos acquis, et maigrir spirituellement. Non. Les chrétiens ont à cœur de rester robustes dans la foi.

 

 

 

En fait il semble qu’il existe une analogie entre la nourriture physique et la nourriture spirituelle. La Bible elle même utilise cette comparaison. Par exemple Job 12 :11 [...] L’oreille n’éprouve-t-elle pas les paroles, comme le palais goûte la nourriture ?

 

 

 

 

 

(De même que notre langue a développé une préférence pour certains aliments, de même notre oreille peut être formée à ne pas écouter n’importe quoi.)

 

 

 

 

 

Analysons ensemble 6 similitudes entre la nourriture physique et la nourriture spirituelle.

 

 

 

 1°) La nourriture favorise la croissance

 2°) La nourriture fournie l’énergie

 3°) La nourriture favorise la santé

 4°) La contamination spirituelle

5°) L’abondance de nourriture

6°) De bonnes habitudes alimentaires

 

 

 Appliquez-vous à la lecture

CE QUE vous faites en ce moment, les animaux en sont strictement incapables. Par ailleurs, tous les humains n’ayant pas l’occasion d’aller à l’école, 1 sur 6 n’a pas appris à lire ; de plus, parmi ceux qui ont appris à lire, tous ne le font pas régulièrement. Pourtant, votre capacité à fréquenter les livres vous permet de visiter d’autres pays, de rencontrer des personnes dont la vie peut enrichir la vôtre, mais aussi d’acquérir des connaissances pratiques qui vous aideront à surmonter les difficultés de l’existence.

Ce qu’un élève peut retirer de sa scolarité dépend beaucoup de son aptitude à lire. Le jour où, devenu adulte, il cherchera un travail, le fait de savoir lire influera peut-être sur le genre d’emploi qu’il sera en mesure d’obtenir et sur le nombre d’heures qu’il sera obligé d’effectuer pour subvenir à ses besoins. Une mère de famille qui lit bien aura plus de facilités à assurer à sa famille une alimentation saine, de bons principes d’hygiène, et à protéger sa santé. Une maman bonne lectrice peut également exercer une influence très favorable sur le développement intellectuel de ses enfants.

L’avantage le plus précieux de la lecture est naturellement qu’elle nous permet de ‘ trouver la connaissance de Dieu ’. (Prov. 2:5.) Bien des facettes du service que nous offrons à Dieu supposent la maîtrise de la lecture.

Malheureusement, les bandes dessinées et la télévision, mais il n’y a pas que cela, prennent souvent le pas sur la lecture. Celui qui passe des heures devant le téléviseur et ne lit que rarement aura sans doute du mal à devenir un bon lecteur, à apprendre à analyser ou à raisonner clairement, et à s’exprimer avec aisance.

Pourquoi est-il important que nous lisions les publications qui nous sont proposées ?

 

 

Le fait de bien lire n’est évidemment pas une vertu en soi. Encore faut-il employer cette aptitude à bon escient. Tout comme pour la nourriture, il faut choisir soigneusement ses lectures. Quel intérêt y a-t-il à manger des aliments qui ne sont pas nourrissants ou qui vous intoxiquent ? De même, quel intérêt y a-t-il à lire, ne serait-ce qu’occasionnellement, des ouvrages qui menacent de corrompre votre esprit et votre cœur ? Les principes bibliques devraient nous servir de référence dans le choix de nos lectures. Avant de décider de ce que vous allez lire, prenez en compte ce que recommandent des versets comme Ecclésiaste 12:12, 13 ; Éphésiens 4:22-24 ; 5:3, 4 ; Philippiens 4:8 ; Colossiens 2:8 ; 1 Jean 2:15-17 et 2 Jean 10.

Lisez avec de bons mobiles

L’examen des récits évangéliques nous enseigne l’importance de lire avec les bons mobiles. Ainsi, dans un épisode de l’Évangile de Matthieu, avant de répondre à l’aide des Écritures aux questions pernicieuses de chefs religieux très savants, Jésus leur demande : “ N’avez-vous pas lu ? ” ou : “ N’avez-vous jamais lu ceci ? ” (Mat. 12:3, 5 ; 19:4 ; 21:16, 42 ; 22:31). Il s’en dégage que si nous n’avons pas les bons mobiles nous risquons de tirer de notre lecture des conclusions erronées ou de ne pas saisir du tout l’idée essentielle. Les Pharisiens lisaient les Écritures parce qu’ils pensaient acquérir la vie éternelle par leur moyen. Cette récompense, a bien précisé Jésus, n’est pas accordée à ceux qui n’aiment pas Dieu et qui n’acceptent pas Son moyen de salut (Jean 5:39-43). Les Pharisiens étaient animés d’intentions égoïstes et, dès lors, les conclusions qu’ils tiraient de leur lecture étaient souvent fausses.

L’amour pour Dieu est le plus excellent mobile qui soit pour lire sa Parole. Cet amour nous incite à apprendre la volonté de Dieu, car l’amour “ se réjouit avec la vérité ”. (1 Cor. 13:6.) Même s’il n’avait pas auparavant le goût de la lecture, celui qui aime Dieu ‘ de toute sa pensée ’ se sentira poussé à faire de vigoureux efforts d’application pour acquérir la connaissance de Dieu (Mat. 22:37). L’amour éveille l’intérêt, et l’intérêt stimule l’étude.

Apprenez à vous concentrer

Projetez-vous dans les scènes qui sont décrites. Essayez de vous représenter les personnages et plongez-vous dans les épisodes qu’ils ont vécus. Cet exercice n’est pas très ardu dans le cas d’un récit comme la confrontation entre David et Goliath en 1 Samuel chapitre 17. Mais il est tout autant possible de donner de la vie aux détails contenus en Exode et en Lévitique sur la construction du tabernacle ou l’entrée en fonction de la prêtrise, dans la mesure où l’on se représente la dimension des objets, leurs matériaux, ou que l’on imagine l’odeur de l’encens, les céréales rôties, ou les animaux présentés en holocauste. Imaginez à quel point les attributions de la prêtrise devaient être empreintes de gravité (Luc 1:8-10). En faisant intervenir vos sens et vos sentiments de cette façon, vous saisirez mieux l’importance de ce que vous lisez et en faciliterez la mémorisation.

Si l’on ne fait pas un effort d’attention, l’esprit tend à vagabonder durant la lecture. Les yeux regardent le texte, mais les pensées se fixent ailleurs. Entendez-vous de la musique ? Le téléviseur est-il allumé ? D’autres membres de la famille sont-ils en train de discuter ? Autant que possible, cherchez à lire dans un endroit tranquille. Il se peut cependant fort bien que vous soyez vous-même la source de votre distraction. Vous avez eu une journée très chargée. Avez-vous remarqué avec quelle facilité les activités de la journée se rejouent dans votre tête ? Il est bon de faire le point sur les événements de la journée, mais pas pendant la lecture ! Vous vous plongez donc dans votre ouvrage l’esprit bien concentré ; peut-être même avez-vous prononcé une prière avant de commencer. Mais alors que vous lisez, votre esprit commence à s’évader. Essayez à nouveau de vous concentrer. Disciplinez-vous pour garder l’esprit fixé sur l’objet de votre lecture. Avec le temps, vous constaterez que vous y parvenez plus facilement.

La lecture publique

Quand l’apôtre Paul a conseillé à Timothée de continuer à s’appliquer à la lecture, il parlait précisément d’une lecture faite au profit d’auditeurs (1 Tim. 4:13). Pour faire une lecture publique efficace, il ne suffit pas de prononcer des mots inscrits sur une feuille. Le lecteur doit comprendre le sens des mots et saisir les idées qu’ils expriment. Ce n’est qu’à cette condition qu’il pourra transmettre correctement les idées et reproduire exactement les sentiments. Cela demande, il va sans dire, une préparation soigneuse et des répétitions. Paul, d’ailleurs, dit bien : “ Continue à t’appliquer à la lecture publique. ” Pourquoi ne pas lire à voix haute à vos enfants ou parents les écritures ? La lecture en famille resserre les liens.

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